PERCEPTIONS SONORES EN DÉPLACEMENT

27 novembre, 18h30

Institut français, Dacia 77, Bucarest

Traducteur acoustique des différentes architectures, le son nous accompagne dans les espaces du déplacement avec les images de la destination, mais surtout avec les perceptions fines du changement et de la vitesse. Les résonances concrètes de la gare ou de toutes les gares sont chargées de mémoire et de familiarité, d’urgence ou d’attente. Lieu de transition, le vaste espace de la gare tend à se métamorphoser en l’espace fermé d’une mobilité définie et totale à travers un « entonnoir » à la fois physique et métaphorique, un lieu d’accélération détaché de l’espace concret. Le temps et l’espace se superposent, l’endroit quitté est recouvert par la couche d’attente de la fin du chemin, et la relation visuelle avec les territoires traversés est aléatoirement entrecoupée de moments d’introspection, de réminiscence ou de projections impatientes.

Du réalisme mécanique des moyens de transport au souvenir d’un voyage, les compositions sonores présentées invitent à une lecture d’évidences subjectives et plasticiennes dans des parcours distincts mais étonnamment familiers.

Sélection thématique réalisée par Anamaria Pravicencu parmi les œuvres des artistes Maria Balabas, Mara Mărăcinescu, Miron Ghiu, Elena Diaconu, Anamaria Pravicencu, Felix Blume et Mathias Guilbaud, auteurs ou amis de la plateforme SEMI SILENT. En presence de Maria Balabas, Elena Diaconu, Miron Ghiu, Anamaria Pravicencu, Felix Blume et Mathias Guilbaud.

Photo de Cedric Sartore.

www.semisilent.ro