Anatomie de la ville
Schoppel Cut
7–22 octobre
Horaire d’ouverture : lundi–vendredi 10h–17h
Horaire spécial pendant la Nuit blanche des galeries : vendredi 15 octobre, 10h–21h
Commissaire de l’exposition : Lina Țărmure
Pendant la pandémie, période de l’introspection, Schoppel Cut traduit ses pensées en analogique, représentant, entre autres, une forme de résistance contre la liberté offerte par le numérique. Incitée par l’impossibilité d’effacer l’erreur, l’artiste s’exprime exclusivement à l’aide du papier, la modification et l’ajout constituent la constante des configurations personnelles, hébergés par les processus spécifiques de la pensée, implicitement de la création.
À l’aide d’une réflexion développée dans le cadre de ses études de philosophie, Schoppel Cut compose des poèmes visuels sur la vie quotidienne : qu’il s’agisse de rêves, de conflits ou de questions qui abordent divers aspects sociaux et culturels, des histoires personnelles ou collectives, les analogies entre des fragments tirés de la bibliothèque universelle des arts visuels et des images de sources aléatoires visent à souligner les liens possibles entre tradition et présent, entre passé et présent gouverné, entre autres, par divers fantasmes freudiens sur les pertes, les désirs et autres thèmes subversifs qui hantent le contemporain, le social et le politique, comme les contrastes de sa propre culture ou l’ambivalence de soi.
Carla Schoppel (SCHOPPEL CUT) a étudié l’esthétique et la philosophie à la Faculté de philosophie de l’Université de Bucarest. Au cours de ses études doctorales, elle a commencé à appliquer des concepts philosophiques aux arts visuels, en utilisant le collage analogique comme technologie personnelle pour définir la mémoire et son propre monde imaginaire. Ses œuvres, présentées par le projet Schoppel Cut, ont été sélectionnées pour des expositions dans des galeries internes et internationales, respectivement comme illustrations dans des fanzines ou des magazines en ligne roumains.