Les prochaines rencontres du Club de lecture : – 3 juin, 18h – le thème de la discussion sera la littérature belge (les lecteurs peuvent trouver des livres d’auteurs belges à l’Institut français et à Bookstory) ; – 24 juin, 18h ; – 8 juillet, 18h.
Entrée libre.
Le projet Coin du livre francophone est soutenu par le Centre national du livre et l’Institut français de Roumanie. Plus de 500 titres littéraires, essais et livres pour enfants sont disponibles à Bookstory.
Ma thèse en 180 secondes
L’Institut français de Roumanie et l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), en partenariat avec l’Université de Sciences Agronomiques et de Médecine Vétérinaire de Bucarest, ont le plaisir de lancer l’appel à candidatures pour l’édition 2025 du concours international de vulgarisation scientifique « Ma Thèse en 180 secondes » (MT180).
Ce concours offre aux doctorants et jeunes chercheurs (ayant validé leur thèse dans les 12 derniers mois précédant octobre 2025) l’opportunité unique de présenter leur sujet de recherche de manière claire, concise et captivante, en trois minutes chrono, devant un jury d’experts et un large public.
Les principales dates à retenir : • Ouverture des candidatures : 26 mars 2025 • Clôture de l’appel : 04 mai 2025 • Finale nationale :26 mai 2025 à l’Université de Sciences Agronomiques et Médecine Vétérinaire de Bucarest • Finale internationale : octobre 2025 à Bucarest
La prochaine étape : La ou le lauréat sera récompensé.e par le prix du jury et elle/il pourra représenter la Roumanie à la finale internationale, qui se déroulera pour la première fois à Bucarest !
Pourquoi participer ? • Mettre en valeur vos travaux de recherche auprès d’un large public • Développer vos compétences en communication scientifique • Rejoindre un réseau international de jeunes chercheurs francophones
Les participants doivent être • Des doctorants inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur ou de recherche, dans un programme de doctorat recherche avec la rédaction d’une thèse (PhD.). La recherche doit être suffisamment avancée pour pouvoir être présentée de manière claire et structurée devant un jury. • Ou des jeunes docteurs ayant soutenu leur thèse dans les 12 derniers mois précédant la finale internationale (octobre 2025). • Capables de présenter leur recherche en français.
Comment candidater ? Les inscriptions sont désormais ouvertes. Pour en savoir plus sur les conditions et le processus de candidature, nous vous invitons à consulter l’appel à candidature sur le site internet de l’Institut français de Roumanie. L’ambassade de France encourage tous les domaines de recherche à participer.
Protection et magie dans l’imaginaire populaire roumain
La Cave | 13 mars – 17 avril 2025 | Vernissage : 13 mars, 18h Horaires d’ouverture : lundi–vendredi, 10h00–17h00
Basée sur des recherches ethnologiques et anthropologiques sur les fonctions protectrices des objets domestiques paysans et leur valeur magique, l’exposition vise à attirer l’attention du public sur les pratiques magiques du monde de l’imaginaire populaire roumain mises en œuvre dans l’art contemporain. Elle rassemble une série de gravures et de dessins à la plume représentant un bestiaire (inspiré de l’imaginaire populaire roumain, mais aussi de l’imaginaire médiéval occidental – avec des sorcières, des morts-vivants, des diables) qui est apprivoisé par un processus magique grâce à la présence d’objets de la maison paysanne. Le visiteur est ainsi protégé par l’installation de fourches, de fuseaux et de chanvre dans son voisinage immédiat. Dans l’une des œuvres, les sorcières et les bêtes elles-mêmes portent des fourches à la main, signe de leur origine et de leur spécificité. Au-delà de son rôle protecteur, la fourche est un motif récurrent dans mon travail qui, comme les éléments du costume populaire, parle de l’identité de mes personnages. Il y a aussi deux plantes utilisées dans la magie populaire, notamment par les jeunes filles pour retrouver leur bien-aimé : le caille-lait et le basilic. Outre les objets et les plantes protectrices, l’exposition comprend également deux articles ménagers traditionnels nécessaires au voyageur : le chapeau et le sac. La série d’œuvres centrées sur les capes s’intitule Traces. Ce sont à la fois des traces du voyageur qui avance et des traces laissées par la mémoire du lieu, des traces du passé. Il s’agit donc d’un voyage à la fois en avant et en arrière, d’un pont entre notre ancienne identité, son présent et ce que l’avenir nous réserve. Le projet comprend également des photographies analogiques du monde villageois, prises au cours de l’hiver 2010 dans les environs de Gârde (Bistra, département d’Alba), le lieu de naissance de ma grand-mère. Ce projet s’inscrit dans la continuité de mes recherches (matérialisées au fil des ans par des dizaines de dessins et de gravures) sur le patrimoine culturel et immatériel de la Roumanie, que je cherche à préserver par le biais d’une démarche artistique et imaginaire. Mon exposition est également un hommage à l’artiste Mariana Gheorghiu. Lors de son exposition de 2006 au musée d’art de Cluj (qui m’a profondément marquée), j’ai découvert pour la première fois un dialogue visuel entre des objets de la vie domestique traditionnelle et des œuvres qui trouvent leur inspiration dans la campagne. C’est ce même dialogue que je cherche à initier dans ce projet. Le commissaire de l’exposition est Liviu Bulea, artiste et conservateur reconnu pour ses pratiques artistiques et ses recherches dans le domaine de l’installation.
Rada Niță, née en 1989 à Cluj-Napoca, est une artiste dont les œuvres explorent la richesse du folklore transylvanien et des pratiques magiques. Forte d’une solide formation universitaire et d’une liste impressionnante d’expositions, Rada s’est imposée comme une figure importante de la scène artistique contemporaine, utilisant la gravure et le dessin pour donner vie au monde miraculeux de la mythologie roumaine. En explorant les traditions et les histoires anciennes, elle invite les spectateurs à un voyage visuel dans les paysages magiques de Transylvanie, où les légendes et la réalité se mélangent harmonieusement. Ce mélange de tradition et d’innovation lui a valu une reconnaissance internationale, renforçant son statut d’artiste de premier plan dans la réinterprétation de l’héritage culturel à travers l’art contemporain.
Ses œuvres combinent de manière unique des éléments historiques et fantastiques, inspirés par la culture et le folklore roumains. Ses gravures et dessins transportent le spectateur dans un monde qui combine des éléments médiévaux et ruraux, intégrant un imaginaire fabuleux destiné à récupérer et à capitaliser les croyances et pratiques magiques de la Roumanie et de l’Europe centrale et orientale. Ses représentations d’une Transylvanie fantasmagorique, peuplée de personnages inspirés de la mythologie, invitent le public à découvrir des mondes féeriques. Cette combinaison d’histoire, de folklore et d’imagination crée une histoire visuelle qui attire et captive les amateurs d’art et de culture. La capacité de Rada à imprégner son art d’une signification culturelle et d’une profondeur historique la distingue en tant qu’artiste dévouée à la fois à son art et à la préservation du patrimoine roumain. Chaque œuvre devient un hommage visuel aux traditions, créant un pont entre le monde moderne et les valeurs anciennes qui continuent à façonner l’identité culturelle. Grâce à sa vision créative, la mythologie et le folklore roumains sont mis en avant, captivant le public par leur pertinence et leur charme intemporels. Ses œuvres mettent en lumière le folklore authentique et la perception des êtres surnaturels dans l’imaginaire populaire, en s’inspirant des écrits d’éminents ethnologues roumains et en intégrant ces perspectives dans ses créations. Cette approche ajoute non seulement une profondeur historique et culturelle à son art, mais offre également une exploration visuellement captivante de la Roumanie et de la Transylvanie, amplifiant le charme légendaire de la région. L’art de Rada Niță devient ainsi un pont entre le passé et le présent, incarnant de manière captivante les mythes et les histoires transmis de génération en génération. À travers ses créations, elle réussit à transformer le patrimoine culturel en une expérience visuelle contemporaine, renforçant l’importance de l’art dans la préservation et la promotion de l’identité culturelle roumaine. Liviu Bulea
Partenaires : Pfeiffer Vacuum · Domeniile Franco-Române · Île de France
Festival du film français
Le Festival du Film Français revient du 20 au 30 mars 2025 dans 12 villes de Roumanie, ouvrant la saison d’évènements « ENSEMBLE – un printemps français en Roumanie »
L’Institut français de Roumanie présente la 29-ème édition du Festival du Film Français, du 20 au 30 mars 2025, à Bucarest et dans 11 villes du pays : Arad, Brașov, Brăila, Cluj-Napoca, Constanța, Iași, Sfântu Gheorghe, Sibiu, Suceava, Târgu-Mureș și Timișoara.
La saison « ENSEMBLE – un printemps français en Roumanie » représente le point culminant du Centenaire de l’Institut français de Roumanie, fêté entre mai 2024 et mai 2025, qui marque un siècle d’engagement dédié à la coopération culturelle, scientifique et éducative entre la France et la Roumanie.
Le Festival du film français s’impose comme l’un des temps forts de la saison en proposant au public de découvrir le cinéma d’auteur français sous toutes ses formes à travers une sélection effervescente de productions réunies cette année sous le nom d’Échos.
Le thème du festival cette année, Échos, explore la résonance des histoires et des images à travers les générations. La transmission de génération en génération, les relations, la mémoire et le renouvellement sont au centre d’une sélection qui interroge notre époque et ses transformations. La programmation du festival, avec ses sections, associe des œuvres incontournables et des films de talents émergents, reflétant la diversité et la vitalité du cinéma français.
À Cluj-Napoca, le Festival présente 13 films français récents du 20 au 23 mars au Cinéma Victoria. L’ouverture officielle aura lieu le jeudi 20 mars, à 20h, avec le film musical biographique Monsieur Aznavour.
Dans la section Panorama, les spectateurs découvriront des films présentés aux festivals internationaux les plus prestigieux. Le Roman de Jim de Jean-Marie et Arnaud Larrieu, sélectionné en Cannes Premières, propose un road trip sur les traces du père disparu.
Diamant brut d’Agathe Riedinger, en compétition officielle au Festival de Cannes, propose une critique incisive de la télé-réalité et des excès du culte de la célébrité.
La compétition Jeunes Talents– Longs métrages présente quatre films réalisés par une nouvelle génération de cinéastes dont le travail a déjà séduit la critique et le public. Projetés à Bucarest, Cluj, Iași et Timișoara, ces films sont en compétition pour un prix de 1000 € offert par l’ambassade de France.
Vingt dieux de Louise Courvoisier, présenté dans la section Un certain regard à Cannes l’année dernière, se distingue par son approche naturaliste et émouvante de l’histoire d’un adolescent qui doit soutenir sa jeune sœur. Mon inséparable d’Anne-Sophie Bailly explore avec sensibilité et finesse le lien entre une mère seule et son fils handicapé.
Hiver à Sokcho de Koya Kamura, adaptation du roman éponyme d’Elisa Shua Dusapin, transporte le spectateur dans une atmosphère hypnotisante où passé et présent s’entremêlent. Rabia de Mareike Engelhardt, soutenu par une mise en scène immersive, plonge dans le cœur de personnages féminins marqués par l’exil, la radicalisation et la quête d’identité.
Vingt dieux est distribué en Roumanie par Independența Film, Diamant Brut par Voodoo Films.
La section Films pour toute la famille propose une sélection de films adaptés aux jeunes spectateurs, aux enfants et aux adolescents. En faisant découvrir le cinéma d’auteur français aux nouvelles générations, le festival leur permet de s’ouvrir à des histoires universelles et à des œuvres qui nourrissent l’imaginaire.
Programme du festival à Cluj-Napoca
Jeudi 20 mars
18h00 | PANORAMA LE ROMAN DE JIM r. : Jean-Marie Larrieu, Arnaud Larrieu | 1h41
20h00 | PANORAMA GALA D’OUVERTURE MONSIEUR AZNAVOUR r. : Mehdi Idir, Grand Corps Malade | 2h13
Vendredi 21 mars
17:h30 | PANORAMA À SON IMAGE r. : Thierry de Peretti | 1h53
20h00 | PANORAMA LEURS ENFANTS APRÈS EUX r. : Ludovic și Zoran Boukherma | 2h26
Samedi 22 mars
11h00 | FILMS POUR TOUTE LA FAMILLE BAMBI r. : Michel Fessler | 1h20
17h30 | PANORAMA TROIS AMIES r. : Emmanuel Mouret | 1h57
Le FESTIVAL DU FILM FRANÇAIS est organisé par l’Institut français de Roumanie à Bucarest, Cluj-Napoca, Iași et Timișoara et co-organisé par : Centre municipal de la culture Arad, Alliance française de Braşov, Cinefeel Brăila, Centre multifonctionnel éducatif pour la jeunesse Jean Constantin de Constanţa, Arta by Cityplex de Sfântu Gheorghe, Théâtre National Radu Stanca de Sibiu, Alliance française de Suceava, Musée départemental Mureș et le Conseil départemental Mureș
Partenaire web : Fruit Creative Présenté par : Orange Partenaire : Groupama Partenaires institutionnels : Ambassade d’Arménie en Roumanie, Goethe Institut Partenaire local : Energom Partenaire culturel : RFI Roumanie Partenaires média : TV5 Monde, Phoenix Media, AGERPRES, Zile si Nopti, Cinemap, Radio România Cultural, Radio România Internațional, RADOR, Cinemagia, Film Menu, CineFan, Revista FILM, Cinefilia, LiterNet, MovieNews, Happ.ro, IQads, Smark, Blitz TV, Observator Cultural, Urban.ro, Films in Frame, Revista BIZ, Haute Culture, Librăriile Cărturești Aimé par : Radio Guerrilla
My French Film Festival
Jusqu’au 17 février 2025, découvrez les films sélectionnés pour la 15e édition du plus grand festival en ligne au monde consacré au cinéma francophone récent. Que vous soyez amateur de drames émouvants, de comédies déjantées, de thrillers palpitants, de films de genre qui font réfléchir, de classiques cultes, de documentaires percutants ou d’animations uniques et poétiques, vous trouverez votre bonheur dans la sélection 2025.
Regardez les films gratuitement sur Orange TV Go en VO avec des sous-titres en roumain.
Les Films de Cannes à Cluj
Les meilleurs films de l’année sont à voir aux cinémas Victoria et Arta, du 7 au 10 novembre
Les Films de Cannes à Cluj.8 propose une sélection impressionnante de films primés en 2024 au Festival de Cannes : Palme d’Or – ANORA , Grand Prix – ALL WE IMAGINE AS LIGHT, Meilleur Réalisateur – GRAND TOUR, Prix du Jury et Meilleure Actrice – EMILIA PEREZ, Meilleur Scénario – THE SUBSTANCE et quatre autres films en Compétition Officielle. Sur plus de 2000 films soumis, 20 films sont sélectionnés en compétition à Cannes chaque année. La valeur de ces films les propulse sous les projecteurs du public et de la critique, ils innovent et créent des tendances. Autrement dit, ce sont les moments forts du cinéma de l’année… Le public de Cluj a l’occasion de voir les meilleurs films d’auteur de l’année, quelques mois seulement après leur première mondiale.
7 novembre, 19h30, Cinéma Victoria
MEGALOPOLIS de Francis Ford Coppola ouvre Les Films de Cannes à Cluj Le film a concouru pour la Palme d’Or et a été l’un des longs métrages les plus attendus du festival. Le Roumain Mihai Mălaimare jr. est le directeur de la photographie du film, sa quatrième collaboration avec le réalisateur. Coppola retrouve la Croisette et la compétition officielle après 45 ans. Après deux Palmes d’or dans les années 1970 pour The Conversation (1974) et Apocalypse Now (1979), et la trilogie du Parrain, le cinéaste américain étonne avec ce long métrage à mi-chemin entre l’épopée antique et la superproduction contemporaine, un film qui emprunte sa grandeur et son foisonnement aux plus grands récits mythologiques et cinématographiques. Le film touche à tous les genres : drame, science-fiction, thriller, romance, péplum (néo-mythologie), parodie, etc. Coppola déclare que « les spectateurs ont tendance à dire à la fin du film, “Wow, qu’avons-nous vu ? Nous n’avons aucune idée de ce que c’est.” Et c’est la même réaction qu’Apocalypse Now, donc j’espère que le film résistera à l’épreuve du temps. » Le réalisateur développe ce projet grandiose depuis les années 1980 et a investi 120 millions de dollars de son budget personnel dans la production. Avec un casting impressionnant comprenant Adam Driver, Forest Whitaker, Nathalie Emmanuel, Jon Voight et Laurence Fishburne, MEGALOPOLIS est une histoire passionnante sur l’effondrement de la société et la tentative de la reconstruire sous une nouvelle forme.
8 novembre, 17h00, Cinéma Victoria
L’AMOUR OUF en compétition officielle à Cannes, est l’un des films français les plus attendus de l’année. Dès la première semaine de sa sortie dans les salles françaises, le 16 octobre, il a déjà dépassé le million d’entrées. Avec sa mise en scène novatrice, Gilles Lellouche (acteur plusieurs fois nommé aux Césars) porte à l’écran une histoire d’amour qui se déroule dans le nord de la France dans les années 80. C’est une histoire explosive sur la passion et jusqu’où les gens peuvent aller par amour. Lorsque les destins de Jackie (Mallory Wanecque) et Clotaire (Malik Frikah), deux adolescents issus de classes sociales différentes, se croisent, ils tombent éperdument amoureux. Alors que Jackie poursuit ses études, Clotaire se fait prendre dans les gangs et se retrouve en prison. La vie tentera de les séparer, mais ils semblent être les deux moitiés d’un même cœur…
8 novembre, 20h00, cinémas Arta et Victoria
ANORA – Palme d’Or 2024 Le trophée de Cannes est la récompense la plus prestigieuse du Festival et le prix le plus important du cinéma mondial décerné par un festival de cinéma. « Ce film est magnifique, plein d’humanité (…) Il nous a brisé le cœur », a déclaré Greta Gerwig, présidente du jury. Sean Baker a écrit le scénario, distribué les rôles, réalisé et monté le film. Il est l’un des principaux cinéastes indépendants américains (Tangerine, Florida Project, Red Rocket) et a déclaré à Cannes : « Je sais que je continuerai à me battre pour le cinéma. Nous devons nous battre pour faire des films qui sortiront dans les salles de cinéma. Les gens doivent savoir que regarder un film sur son téléphone portable ou à la maison n’est pas la façon dont les films doivent être vus. » Mikey Madison (de Once upon a time in… Hollywood) est nuancée et pleine d’intensité dans le rôle d’Anora, une escorte de Brooklyn dont la vie prend un tournant inattendu lorsqu’elle épouse impulsivement Vanya, le fils d’un milliardaire russe. ANORA est le premier film américain à remporter la Palme d’or depuis Tree of Life de Terrence Malick (2011) et est considéré comme un grand favori pour les Oscars 2025.
9 novembre, 17h30, Cinéma Victoria
GRAND TOUR, un film envoûtant pour lequel Miguel Gomes a reçu le prix du meilleur réalisateur. Le cinéaste connu pour Tabu, The Tsugua Diaries et la trilogie des Mille et une nuits, est revenu à Cannes cette année avec un film émouvant, un voyage épique à travers l’Afrique, mais surtout à travers l’âme mélancolique du protagoniste. Le film nous emmène à Rangoon, en 1917. Edward (Gonçalo Waddington), fonctionnaire de l’Empire britannique, se rend invisible le jour où sa fiancée, Molly (Crista Alfaiate), arrive en Birmanie pour leur mariage prévu de longue date. Mais Molly est déterminée à se marier et suit l’homme dans son périple asiatique… « Une fois de plus, l’auteur portugais Miguel Gomes offre au public un film dans lequel la sophistication la plus complexe coexiste avec l’innocence et le charme. » (The Guardian). GRAND TOUR et le choix du Portugal pour les Oscar 2025.
9 novembre, 18h30, Cinéma Arta
DAHOMEY est le documentaire qui a remporté l’Ours d’or au Festival du film de Berlin 2024. Le film raconte l’histoire du retour de 26 objets d’art au Bénin en novembre 2021. Ces trésors royaux du royaume du Dahomey ont été pillés par les troupes coloniales françaises en 1892. « En tant que cinéaste franco-sénégalais d’origine africaine, j’ai choisi de faire partie de ceux qui refusent d’oublier, qui refusent d’utiliser l’amnésie comme méthode », a déclaré le cinéaste Mati Diop en recevant le trophée. Le sujet de la rétrocession de l’héritage colonial est actuellement très débattu dans les musées des anciennes puissances impériales. La cinéaste a déjà marqué l’histoire à Cannes : elle a été la première femme noire en compétition avec son long métrage Atlantique (2019) qui a remporté le Grand Prix. Le film est la deuxième production africaine à remporter l’Ours d’or, après le film sud-africain U-Carmen e-Khayelitsha de Mark Dornford-May en 2005. Le documentaire DAHOMEY est la candidature du Sénégal aux Oscars 2025.
9 novembre, 20h00, Cinéma Arta
PARTHENOPE est le retour de Paolo Sorrentino à la compétition cannoise, après une « évasion » dans le monde des séries télévisées (The Young Pope et The New Pope). Le film explore les légendes et les mystères de Naples, mêlant mythologie ancienne et réalité moderne. Le titre fait référence à la sirène Parthénope, dont le film réinterprète l’histoire dans un contexte contemporain. Grâce à des images fascinantes et à une bande sonore impressionnante, Parthenope invite le public à un voyage à travers l’histoire et l’âme d’un lieu chargé d’histoires, Naples. La directrice de la photographie Daria D’Antonio a été récompensée à Cannes par la Commission Supérieure Technique (CST) pour sa contribution artistique exceptionnelle au film. Sept des huit films de Paolo Sorrentino ont été présentés à Cannes, en compétition ou en séances spéciales, et Il Divo a remporté le prix du jury en 2008.
9 novembre, 20h00, Cinéma Victoria
EMILIA PÉREZ a reçu à Cannes le prix du jury et le prix d’interprétation féminine pour les quatre actrices dans les rôles principaux : Selena Gomez, Karla Sofía Gascón, Zoe Saldana et Adriana Paz. Le film du réalisateur Jacques Audiard (Palme d’Or 2015 pour Dheepan), combine des éléments de thriller, de comédie musicale et de comédie. Le Mexique, époque actuelle : l’avocate Rita reçoit une proposition inattendue – elle doit aider un mafieux à faire faillite et à disparaître à jamais. Le film raconte l’histoire de Juan « Manitas » Del Monte, le chef d’un important cartel, et les transformations surprenantes qu’il décide de subir… Les critiques de Variety pensent que le film sera nommé aux Oscars 2025 dans plusieurs catégories : meilleur film, réalisateur, interprétation féminine (Karla Sofía Gascón), montage, scénario adapté, conception de la production et pour deux chansons originales. Le film a également été nommé pour représenter la France dans la catégorie du meilleur long métrage international aux Oscars.
10 novembre, 17h00, Cinéma Arta
AVERROÈS & ROSA PARKS a fait partie de la sélection spéciale de la Berlinale, après que le premier documentaire de la trilogie, Sur l’Adamant, a remporté l’Ours d’or à Berlin l’année dernière. Le réalisateur Nicolas Philibert met aujourd’hui en scène l’histoire d’Averroès et de Rosa Parks, deux unités de l’hôpital Esquirol, qui fait partie du Groupement parisien de soins psychiatriques. D’entretiens individuels en réunions collectives avec les patients, le réalisateur explore une forme de psychiatrie qui encourage les patients à communiquer et à s’exprimer librement. La Machine, dernier volet de la trilogie, sortira en France en avril 2025.
10 novembre, 17h00, Cinéma Victoria – déconseillé aux moins de 15 ans
THE SUBSTANCE (Substanța) – Prix du meilleur scénario à Cannes 2024. La réalisatrice Coralie Fargeat est arrivée à Cannes en compétition avec son deuxième long métrage, un body horror provocateur et féministe. Elisabeth (Demi Moore, qui fait un fabuleux retour sur le devant de la scène), une ancienne star de cinéma, est désormais l’animatrice d’une émission d’aérobic. Lorsque son producteur, Harvey (Dennis Quaid), lui annonce qu’elle doit être remplacée par une présentatrice plus jeune, elle commande une injection de Substance pour créer une version plus jeune et plus jolie d’elle-même, Sue (jouée par Margaret Qualley). Parfait ? La réalisatrice Coralie Fargeat estime que « notre corps nous définit toujours, qu’il génère des inégalités et de la violence, y compris la nôtre. Nous, les femmes, sommes presque obligées de le haïr d’une manière ou d’une autre, et c’est ainsi qu’il peut devenir notre premier instrument de torture » (AFP).
10 novembre, 20h00, Cinéma Arta
DIAMANT BRUT, en compétition officielle à Cannes est le premier long métrage écrit et réalisé par Agathe Riedinger. Le film explore des thèmes tels que les aspirations de la jeunesse, la superficialité de la célébrité et la complexité des relations familiales. Liane, 19 ans, impulsive et passionnée, est obsédée par la beauté et le désir de devenir célèbre. L’occasion semble se présenter lorsqu’elle est sélectionnée pour un casting de l’île aux miracles, une émission de téléréalité qui offre l’illusion d’une ascension rapide vers la célébrité… Malou Khebizi, qui fait également ses débuts, incarne le personnage de la jeune fille avec force et naturel. L’actrice est crédible dans cette génération brutalisée par la télévision et les réseaux sociaux.
10 novembre, 20h00, Cinéma Victoria
ALL WE IMAGINE AS LIGHT est le lauréat du Grand Prix de Cannes 2024, la deuxième plus grande récompense après la Palme d’Or, et la réalisatrice Payal Kapadia signe son premier long métrage de fiction. Elle a remporté l’Œil d’or du meilleur film documentaire à Cannes 2021 avec A Night of Knowing Nothing, et son court métrage AfternoonClouds était dans la sélection de la Cinéfondation en 2017. Le film raconte l’histoire de Prabha, infirmière à Mumbai. Sa vie quotidienne, toujours remise au second plan, est bouleversée lorsqu’elle reçoit un cadeau de son mari, dont elle est séparée. Parallèlement, Anu donnerait n’importe quoi pour trouver un endroit sûr pour quelques moments d’intimité avec son amant. Un voyage inattendu au bord de la mer permettra aux deux femmes de réaliser enfin leurs désirs… « C’est un film miraculeux qui vous réveille comme si vous sortiez d’un rêve », écrit The Guardian. « Les femmes iconoclastes de All We Imagine As Light portent un coup à l’imagerie stéréotypée de Bollywood et d’Hollywood », estime D Movies.
L’édition locale des Films de Cannes à Cluj est un évènement organisé par l’Association Cinemascop, avec Voodoo Films et Vent d’Est Soutenu par Unicredit Bank et RIVUS Avec le soutien de : Pepsi, Adrem, Catena, Groupama, McDonald‘s Partenaires : Jidvei, Europa Cinemas, Cărturești Partenaires locaux : Cinema Victoria, Cinema Arta, Bookstory, Green Room, Demmer, Leonidas Partenaires média locaux : Media9, Szabadság, Maszol, Cluj.com, CooltCluj.ro, Cluj24, Transtelex, Krónika, Filmtett, EBS Radio, Paprika Rádió Partenaires média : Radio Guerilla, Agerpres, Creatif Partenaire culturel : Radio RFI România
Comme une simple respiration
Chapitre 2 de la série Disparitions dans les paysages
Flaviu Rogojan – Ana-Maria Deliu
Commissaire de l’exposition : Edith Lázár
31 octobre – 1er décembre | La Cave | Institut français de Cluj-Napoca Vernissage : jeudi, 31 octobre, 18 heures Horaires d’ouverture : lundi – vendredi, 10h – 17h
« Lorsqu’elle était encore une jeune planète, la Terre tournait très vite – si vite qu’une partie s’est envolée dans l’espace, et le Pacifique est la cicatrice laissée derrière elle. » – Julia Armfield, Our Wives Under the Sea*
L’étendue du cosmos et les profondeurs de l’océan constituent une immensité que seule la technologie nous permet de cartographier, et c’est peut-être pour cette raison que toutes deux sont si chargées de mystère.
Une fois franchie la ligne de Kármán, la frontière imaginaire qui sépare la Terre de l’espace, l’atmosphère terrestre s’amincit, l’oxygène se raréfie et l’obscurité du cosmos s’infiltre. Plus loin, tout flotte, parfois en accord avec l’attraction des planètes. Mais sous le niveau de la mer, après la zone mésopélagique ou zone de minuit, l’oxygène se raréfiant, le flottement devient naufrage, le poids de l’eau annulant le poids des corps. Plus loin, dans les zones abyssale et hadale (du nom du dieu grec des enfers), tout est perdu : pas de chute, pas de lévitation aquatique, juste une autre forme d’abandon d’un corps, des corps dont on ne sait pas grand-chose.
Dans l’obscurité, il n’y a pas de temps, ou du moins pas de la manière dont nous le percevons habituellement. Sans les dispositifs technologiques, la planification des journées et du travail s’effondre. Dans A History of Sleep, Eluned Summers-Bremner note que nous supposons souvent que la nuit et le sommeil s’adaptent à ce qui leur manque – la lumière et l’activité. Mais les deux ont toujours été des espaces pleins : la nuit, la lune, les étoiles, la mer et les marées ont tous leurs propres cycles et rythmes. Nous aspirons, en fait, à l’oubli de soi que procure l’absence de lumière.**
Que se passe-t-il dans les profondeurs de ces espaces inaccessibles ? Là où aucun signal ne parvient, où aucune lumière ne pénètre et où le temps lui-même semble suspendu. Les sens s’effondrent-ils ? Ou peut-être, en l’absence du familier, se transforment-ils en quelque chose d’autre, d’encore inconnu, qui nous permet de regarder autrement les frontières si obstinément tracées ?
Dans l’immensité de l’espace, Flaviu Rogojan raconte le voyage d’une minuscule sonde spatiale envoyée sur une orbite autour du soleil similaire à celle de la Terre, avec laquelle la NASA a perdu le contact en 2013. Mêlant fiction spéculative et données historiques, l’œuvre vidéo interroge le lien entre l’observation humaine des corps célestes et l’histoire coloniale des instruments de mesure du temps, dont la linéarité perturbe les rythmes naturels ou brise ceux qui s’en écartent. Mais au loin, dans les profondeurs de l’espace, au-delà de tout contact, une nouvelle possibilité de vie pour la sonde spatiale se laisse entrevoir.
Ana-Maria Deliu s’enfonce progressivement dans les profondeurs d’une mer primordiale, zone après zone, au-delà du point où la lumière disparaît et avec elle la cartographie terrestre. Cette immersion prend la forme d’une chorégraphie poétique et intuitive de liens émotionnels qui reflètent une bio-contamination présente dans nos vies. Les corps humains sont principalement constitués d’eau, une eau dans laquelle une partie de l’océan a été piégée, et où d’autres corps et fragments du passé continuent de flotter dans une hydrologie de l’existence. Parfois, nous flottons, suspendus dans un état qui semble perdurer, comme un équilibre fragile – une flottabilité neutre. D’autres fois, nous respirons au rythme de tout ce qui nous entoure, à la limite de réalités que nous pressentons sans savoir si nous y accéderons un jour. Quelque part dans les profondeurs obscures, les chercheurs affirment que de l’oxygène semble encore être produit.***
* ‘That when the earth was young it rotated very quickly – it went so fast that part of it flew off into space and the Pacific is the scar it left behind.’ Julia Armfield: Our Wives Under the Sea, Pan Macmillan, 2022 ** Eluned Summers-Bremner: Insomnia: A Cultural History, Chicago: University of Chicago Press, 2008. *** Andrew K. Sweetman et al.:Evidence of dark oxygen production at the abyssal seafloor, Nature Geoscience vol. 17, pp. 737–739 (2024)
Ana-Maria Deliu explore les fictions spéculatives, les mondes plus qu’humains et les relations écologiques à travers la poésie, l’art contemporain et la recherche universitaire. Elle est professeur adjoint à la faculté des lettres et des arts de Sibiu. Il a publié des articles en libre accès, notamment « Thoughts on Porous Skins. A Matter of Design » dans outofstock.xyz (coord. par Edith Lázár), et “State of the Art : Literary Studies in the Anthropocene” dans Metacritic Journal for Comparative Studies and Theory2/2023, numéro sur la post- et l’éco-critique coordonné avec Laura Pavel et Paul Paraschiv. Il a participé en tant que chercheur-performeur à l’Institut d’art contemporain KW de Berlin lors du Hackathon Black Swan : The Communes (2021) et au festival ConTempo de Kaunas (2022) dans une recherche-performance coordonnée par Lene Vollhardt et The Sphere. Elle a participé à l’Autumn School of Curating 2022 (Centre culturel Clujean et Art Encounters Foundation). Il a lu de la poésie lors d’événements tels que Secret Talk (Cluj, 2023) et Poetry Days at Cărturești (Cluj, 2024).
Flaviu Rogojan est un artiste et un commissaire d’exposition originaire de Cluj. Ses œuvres font souvent référence à des moments de l’histoire de la science, de la technologie ou des jeux vidéo, et combinent ces récits avec des stratégies d’art conceptuel pour réfléchir de manière poétique aux relations sociales ou politiques du monde stratifié dans lequel nous vivons. En tant que conservateur, il s’intéresse aux contextes historiques ou géopolitiques et les suit pour développer des projets de conservation spécifiques à un site. Elle a exposé dans des contextes nationaux et internationaux : Planetario Porto – Institute for Astrophysics and Space Sciences, Akademie Schloss Solitude, Kunstverein Niederösterreich, Art Encounters Timisoara Biennial, Media Art Festival Arad et Salonul de Proiecte à Bucarest. En 2022, il a été en résidence artistique à l’Académie Schloss Solitude (Stuttgart, Allemagne). Il est co-commissaire de Off Season – résidence de recherche sur le littoral albanais, membre du collectif curatorial Here There et d’un nouveau collectif axé sur les géographies du delta – Sharing food, writing recipes and other travelling non-apocalyptic non-apocalyptic toolkits.
À propos de la série d’expositions Disparitions dans les paysages Que signifie se perdre dans un paysage ? Quelles histoires sont révélées lorsque la présence humaine disparaît progressivement ? Inspirée par Death by Landscape d’Elvia Wilk – un recueil d’essais sur les expériences transformatrices et les manières de raconter la complexité de notre monde en dépassant la centralité de la figure humaine, la série d’expositions proposera différentes manifestations de disparition dans les paysages comme autant de manières de réfléchir sur les écosystèmes dont nous faisons déjà partie. À travers des récits spéculatifs sur l’étrangeté des environnements que nous habitons, des compréhensions différentes de la nature et une fascination pour les mondes accessibles uniquement par des moyens technologiques, ces paysages cherchent à donner une place à des perspectives dans lesquelles le monde humain et le monde non-humain s’entrelacent.
Partenaires : Domeniile Franco-Române · Île de France
Transilvania International Dance Festival
L’Institut français est partenaire de la première édition de OM – Festival international de danse Transilvania, qui réunit spectacles, ateliers, expositions, films et débats autour du thème « rythme commun ».
Lancé par le Centre chorégraphique OM, le festival se déroule à Cluj-Napoca du 10 au 13 octobre et met à l’honneur la dimension collective et sociale de la danse contemporaine, cherchant à mettre en perspective le processus de création de ce type de mouvement dans l’espace et le temps.
Ne manquez pas le 12 octobre une représentation exceptionnelle de la compagnie Kazydance venue de Mayotte, avec le soutien de la Direction des affaires culturelles de Mayotte du Ministère français de la culture.
Nous vous proposons aussi deux films français sur la danse au cinéma Arta.
11 octobre | 18h00-20h00 | Cinéma Arta Billetterie
1h48 – France – 2021
Réalisateur : Philippe Béziat
C’est une première pour 30 danseurs de hip-hop, krump, break, voguing… Une première pour le metteur en scène Clément Cogitore et pour la chorégraphe Bintou Dembélé. Et une première pour l’Opéra de Paris. En faisant dialoguer danse urbaine et chant lyrique, ils réinventent ensemble le chef-d’œuvre baroque de Jean-Philippe Rameau, Les Indes Galantes. Des répétitions aux représentations publiques, c’est une aventure humaine et une rencontre aux enjeux politiques que nous suivons : une nouvelle génération d’artistes peut-elle aujourd’hui prendre la Bastille ?
12 octobre | 18h00 – 19h00 | ZIZ, 5, rue Paris Billetterie
Production Compagnie Kazyadance, France
Corégraphie et danse : Alifeyini Mohamed – Lil’cé
Lil’cé nous emmène à la marge pour explorer une autre façon d’être au monde. Au fil de ce solo à fleur de peau, le danseur revisite les instants répétitifs d’une vie, coupée de toute existence sociale, pour faire l’expérience d’un corps happé dans plusieurs dimensions, spatiales, psychiques et physiques. Entre transe et sidération, il se laisse traverser par d’insaisissables courants, aux prises avec des forces invisibles qui le dépassent. Pour tenter de se reconnecter au monde, il place et déplace son corps en équilibre instable sur des cailloux, dans les différentes réalités spatio-temporelles. Dans cet état primaire ainsi convoqué, le chorégraphe traque aussi ses failles, ses contradictions, ses propres fragilités.
Avec le soutien de : Mayotte, DRAJES Mayotte, Autisme Mayotte, Académie de Mayotte, Ministère de la Culture, Ministère des Outre-mer Co-production : Manège, scène nationale – Reims, L’échangeur – CDCN – Hauts-de-France, Lalanbik, centre de développement chorégraphique – Océan Indien, avec le soutien spécifique de l’ONDA
Documentaire à partir du spectacle de danse Crowd de Gisèle Vienne
82 min – France – 2020
Réalisateur : Patric Chiha
Ils sont quinze jeunes danseurs, d’origines et d’horizons divers. Ils sont en tournée pour danser Crowd, une pièce de Gisèle Vienne sur les raves des années 1990. En les suivant de théâtre en théâtre, Si c’était de l’amour documente leur travail et leurs étranges et intimes relations. Car les frontières se troublent. La scène a l’air de contaminer la vie – à moins que ce ne soit l’inverse. De documentaire sur la danse, le film se fait alors voyage troublant à travers nos nuits, nos fêtes, nos amours.
Du 8 au 12 juillet : ne manquez pas la semaine de la France, notre dernier temps fort de la saison. Au programme : exposition consacrée au 100e anniversaire de l’Institut français en Roumanie vu par deux illustratrices de Cluj (Anna Benczédi et Maria Surducan) et la présentation, dans la galerie La Cave, d’une vidéo de l’artiste Pauline Bastard inspiré par les Jeux Olympiques et présentée en janvier au Centre Pompidou.
8–12 juillet, 10h–17h, dans la Cave
La cérémonie des cérémoniesde Pauline Bastard • 2023 • 63 min. Recréation d’une cérémonie d’ouverture de Jeux Olympiques à l’échelle d’un quartier à Paris.
Exposition – vernissage le lundi 8 juillet, 18h, dans la cour de l’Institut français
Pages illustrées de l’histoire des 100 ans de l’Institut français de Roumanie 1924 – 2024
Illustrations : Anna Benczédi et Maria Surducan Conception et texte : Cristina Stoenescu Design : Paula Rusu
Des moments historiques et des histoires moins connues de l’existence de l’Institut, depuis sa fondation en 1924 à Bucarest jusqu’à aujourd’hui, sont mis en lumière par l’exposition organisée sous forme de roman graphique dans la cour de l’Institut français de Roumanie à Cluj-Napoca.
Mercredi 10 juillet, 16h30, médiathèque de l’Institut français
Paris en pyjamarama – atelier pour des enfants de 3 à 7 ans
Les enfants sont invités à découvrir des lieux emblématiques de Paris à travers des images qui s’animent comme par magie ! Tarif : 25 lei. Informations et inscriptions : mediatheque.cluj@institutfrancais.ro | 0748 117 939
Jeudi 11 juillet, 17h30, Casino (parc central)
Réception à l’occasion de la Fête nationale de la France
500 invités, complices de l’Institut français, issus du monde universitaire, culturel et des affaires sont attendus à ce rendez-vous annuel pour célébrer la Fête nationale de la République française. M. Julien Chiappone-Lucchesi, conseiller de coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France en Roumanie et directeur de l’Institut français de Roumanie, prendra part à l’événement. Accès uniquement sur invitation.
Évènement coorganisé par l’Institut français, le Club Francophone d’Affaires de Cluj et l’Ambassade de France
Vendredi 12 juillet, cinéma Arta Cet été, l’Institut français met les Jeux Olympiques à l’honneur et présentera deux films sur le thème du sport au cinéma Arta à prix doux (10 lei).
Lyz, 15 ans, vient d’intégrer la prestigieuse section ski-études du lycée de Bourg-Saint-Maurice. Fred, ex-champion et désormais entraîneur, décide de tout miser sur sa nouvelle recrue. Galvanisée par son soutien, Lyz s’investit à corps perdu, physiquement et émotionnellement. Elle enchaîne les succès mais bascule rapidement sous l’emprise absolue de Fred…
Marinette Pichon a le foot dans la peau dès son plus jeune âge. Élevée par une mère courageuse qui doit faire face à un mari violent, elle surmonte les difficultés et se forge une détermination sans faille. Alors qu’elle mène de front petits boulots et carrière sportive, elle est sélectionnée en équipe de France puis repérée par un grand club américain. Marinette débarque alors avec sa mère aux Etats-Unis, poursuivant le rêve de devenir la meilleure joueuse du monde.
23 productions et coproductions françaises figurent au programme du TIFF de cette année, dont L’homme d’argile d’Anaïs Tellenne en compétition ; April en France de David Boaretto dans la compétition documentaire What’s up, doc ? ; La bête de Bertrand Bonello dans la section Supernova ; Daaaaaali! de Quentin Dupieux dans la section Unlimited ; le film d’horreur Vermines de Sébastien Vaniček dans la section Full moon ou le film pour adolescents La voie royale de Frédéric Mermoud dans la section MiniTIFF.
Jurw jeune francophone Sous la coordination de l’Institut français, cinq jeunes étudiants roumains et français de Cluj, spécialisés dans le théâtre et le cinéma, la philosophie, les langues étrangères ou la coopération internationale, évalueront cette année 8 films francophones de France, du Canada, de Belgique et du Luxembourg, pour désigner le lauréat du Prix TV5 Monde et de l’Institut français. Le prix consiste en l’achat du droit de diffusion du film pour les salles de cinéma roumaines. Le mentor du jury des jeunes francophones est Corina Șuteu, consultante culturelle et ancienne ministre de la culture. Lire plus…
Concert : La Chica 20 juin | 20h | Musée d’Art – Palais Bánffy D’un côté de l’océan, l’Amérique latine, terre intense et mystique. De l’autre côté, Paris, Belleville, une terre multiculturelle, urbaine et moderne. À travers sa musique, l’artiste franco-vénézuélienne La Chica réunit ces deux mondes, proposant un collage de textures sonores empruntées à son héritage culturel et à diverses influences modernes, brisant les codes établis. Son univers s’articule autour du piano et des claviers, mêlant habilement ses inspirations classiques (comme son amour pour Debussy) à la profondeur des nappes aériennes du synthétiseur analogique.. Billetterie Écoutez La Chica
L’Institut français de Roumanie est partenaire du projet européen NARDIV coordonné par l’Université Aix Marseille et soutient la diffusion de 10 films européens qui mettent en lumière les perceptions Est-Ouest et la nature transnationale du patrimoine culturel européen. Trois kilomètres jusqu’à la fin du monde (r. Emanuel Pârvu, RO) N’attendez pas trop de la fin du monde (r. Radu Jude, RO) L’Affaire Vinča Curie (r. Dragan Bjelogrlić, RS-SI-ME) Sans air (r. Katalin Moldovai, HU-RO) La frontière verte (r. Agnieszka Holland, PL-CZ-FR-BE) Crossing Istanbul (r. Levan Akin, SE-DK-GE) Le jardin aux fées (r. Gergő Somogyvári, HU-RO-HR) Diagnostique : dissident (r. Denis Tarasov, UK) Comme je voudrais être (r. Klara Tasovska, CZ-SK-AT) Head-On (r. Fatih Akın, DE) – Projection spéciale en l’honneur de la comédienne Sibel Kekilli, membre du jury TIFF 2024