Calendar : Events calendar

Waiting Room

Exposition multimédia de Iulia-Dana Pușcașu et Baptist Gheeraert 
9–29 novembre
La Cave, Institut français
Vernissage : 9 novembre 18h

Horaires d’ouverture :
10–23 et 27–29 novembre : lundi–vendredi, 10h–17h
Călătorii digitale/Voyages numériques : 24 novembre 18h–22h, 25-26 noiembrie : 14h–19h

Avec ce projet, les deux artistes explorent la complexe interaction entre imaginaire et réel, utilisant des références de diverses disciplines scientifiques et paradigmes philosophiques. Suivant une approche méticuleuse et expérimentale, les travaux sont élaborés par le biais de différents instruments, de l’intelligence artificielle et constructions 3D à l’exploration libre du montage vidéo. L’imagerie qui en résulte est soumise à l’interprétation du spectateur, qui se retrouve dans la salle d’attente: un espace latent, symbole pour certaines des plus fondamentales préoccupations quotidiennes.


Waiting Room est un travail à la fois méticuleusement composé et expérimental, dont les moyens de fabrication et les références sont entrelacés. Nous considérons, par exemple, le nombre 1271, un signal qui attire l’attention dans les processus de communication. 1271 n’a que deux facteurs premiers, 31 et 41, constituant un véhicule pour des messages tramés qui indiquent le caractère non aléatoire des modèles révélés. Constituant une métaphore qui donne un son à certaines de nos préoccupations existentielles les plus fondamentales, mais inertes, l’appareil photo devient un amalgame conceptuel. Gramsci appelait sournoisement les écrits qui traitent de grands problèmes abstraits « brèves références à l’univers » ; une sorte de préoccupation qu’il vaut mieux laisser à ceux qui ont des dizaines d’années d’expérience. Et pourtant, c’est à peu près le genre de réflexion que l’on mène lorsqu’il n’y a pas de distraction possible. Une enceinte à six fenêtres, un lieu impossible, un espace latent : élaborées à l’aide de divers outils, de l’exploration libre du montage audio-vidéo à l’intelligence artificielle et aux constructions en 3D, les œuvres de l’exposition explorent à la fois les relations à travers lesquelles les médias choisis permettent de révéler certains aspects de l’expérience quotidienne, et leurs limites, en partant de la prémisse de la salle d’attente. Nous attendons tous que le chat meure, ou pas.


Iulia-Dana Pușcașu (née en 1999 en Roumanie) est une artiste basée à Cluj-Napoca. Son travail se situe entre la recherche théorique et une approche artistique visuelle personnelle, prenant souvent comme point de départ des concepts et des méthodes de la philosophie et des paradigmes de la communication dans des complexes socioculturels fortement médiatisés. De l’écriture et des médias visuels traditionnels tels que le dessin et la photographie aux installations et aux nouveaux médias, la pratique de Pușcașu questionne la manière dont l’art et la technologie agissent sur l’individu et construit un cadre complexe d’échange entre ses participants.

Iulia-Dana Pușcașu est titulaire d’une licence en beaux-arts et d’une maîtrise en philosophie. Elle est actuellement doctorante à l’école doctorale de philosophie de l’université Babeș-Bolyai à Cluj-Napoca. Ses œuvres ont été exposées à Cluj-Napoca et à Bruxelles et ont fait l’objet de plusieurs publications artistiques et scientifiques.

     

Baptist Gheeraert (né en 1989) est un artiste visuel né en Flandre, en Belgique, qui vit actuellement à Marseille. Sa pratique artistique englobe divers médias, de la vidéo à la photographie, en passant par la sculpture, la modélisation 3D et l’intelligence artificielle.

Après avoir terminé ses études en criminologie à la KULeuven, il a fréquenté l’Académie royale des arts de Bruxelles et poursuit sa formation postuniversitaire aux Beaux-Arts de Marseille. Les œuvres de Baptist Gheeraert a fait l’objet d’expositions collectives à Bruxelles et à Anvers.

     

Louis Laouchez. Empreintes identitares

Commissaire de l’exposition : Cathy Crochemar

Musée d’Art de Cluj-Napoca
25 octobre – 12 novembre | mercredi – dimanche | 10h–17h

Vernissage : 25 octobre | 18h

L’histoire de Louis Laouchez (1934-2016) est celle d’une exploration identitaire. L’histoire d’un artiste pionnier, qui au travers des œuvres vibrantes et expressives, traite l’origine de l’homme noir des Caraïbes.

Au cœur de cette exposition réside le concept de la transmission. La démarche artistique de Louis Laouchez embrasse cette thématique de manière à la fois subtile et puissante. Ses œuvres agissent comme des ponts entre les cultures et les générations, reliant les passés et les présents dans une danse effrénée. Elles portent en elles à la fois l’écho du cri étouffé des Africains jadis arrachés de leur terre natale pendant la traite négrière, ainsi que le cri actuel des Antillais en quête de leurs racines.

Né en Martinique, il a puisé son inspiration initiale dans les paysages et les cultures de son île natale, puis a élargi son horizon artistique lors de ses études dans le sud de la France, où il a enrichi sa technicité. Son passage en Afrique, lui a permis de tisser des liens profonds avec les communautés locales, enrichissant sa démarche artistique de nouvelles perspectives et de récits partagés. Son retour en Martinique a marqué une fusion remarquable de ces expériences, créant un langage artistique qui transcende les frontières géographiques et culturelles. À travers ses œuvres aux multiples médiums, des formes se mêlent et se détachent, donnant vie à la matière et à l’espace. Présentées pour la première fois en Roumanie, les œuvres de Louis Laouchez ouvrent une porte vers un dialogue interculturel. En découvrant le parcours artistique de l’artiste, les visiteurs sont invités à se laisser emporter par les résonances universelles de l’art et de la transmission.

Exposition réalisée par l’Institut français de Roumanie à Cluj-Napoca en collaboration avec le Musée d’Art Cluj-Napoca, avec le soutien de la DAC Martinique.
Partenaires : Foundever, Golden Cargo, La Malterie, Alliance des Etudiants d’Outre-mer, Domeniile Franco-Române.

Întâlnire literară cu Monique Proulx

7 novembre | 18h00 | médiathèque de l’Institut français de Roumanie à Cluj

Rencontre littéraire et lancement du livre Enlève la nuit en roumain (Éd. Casa Cărții de Știință)

Modérateurs : Rodica Baconsky et Bogdan Ghiu
En présence de David Bongard, représentant adjoint de l’Organisation internationale de la Francophonie pour l’Europe centrale et orientale
En français

Monique Proulx est née à Québec et vit à Montréal et dans les Laurentides. Elle est scénariste, nouvelliste et romancière. Dans ces trois domaines, son travail a été acclamé par la critique et le public, et a obtenu de nombreux prix. Outre plusieurs nouvelles dans des recueils collectifs et des revues, au Québec, au Canada et à l’étranger, elle a publié neuf livres, traduits en anglais, en roumain, en espagnol, dont Homme invisible à la fenêtre, Les Aurores montréales, Champagne, Ce qu’il reste de moi.
Elle a écrit de nombreux scénarios de long-métrage, dont deux adaptations de ses propres romans : le film 𝘓𝘦 𝘚𝘦𝘹𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘌́𝘵𝘰𝘪𝘭𝘦𝘴, tiré du roman du même nom, a entre autres honneurs représenté le Canada dans la course aux Oscars. Elle exerce depuis plusieurs années la fonction de tuteure auprès de jeunes scénaristes de cinéma.

Son dernier roman, Enlève la nuit, est paru aux éditions du Boréal au mois de mars 2022, et a remporté le Prix des Cinq continents de la Francophonie.
La traduction en roumain du roman paraîtra cet automne à la maison d’édition Casa Cărții de Știință dans la traduction de Rodica Baconsky et Alina Pelea.

Un extrait de son roman a fait l’objet de la quatorzième édition du concours national de traduction Mot à monde, organisé par l’Institut français de Roumanie à Cluj, qui a réuni 178 étudiants issus de 17 universités roumaines.
La remise des prix de ce concours aura lieu en présence de l’auteure le 8 novembre 2023 à 15h00 à la Faculté des Lettres.

Résumé du roman Enlève la nuit
On peut venir au monde à tout âge. Pour Markus, cela se passe au début de la vingtaine, quand il s’enfuit de la communauté fermée qui l’a vu naître et qui l’étouffe. Le voici donc plongé dans le « Frais Monde », dans la jungle urbaine, au risque de se noyer.
Ce n’est pas un hasard si Markus se retrouve à aider les plus mal pris de la ville. Car Markus est différent. Il est dévoré par une flamme qui le pousse à éclairer ceux qui semblent souffrir d’obscurité – et ils sont nombreux. Comment trouver sa place sans perdre son âme ? Où se terre la Mignonne ultime qui lui fait si cruellement défaut ? Et qui est cette ombre qui veille sur lui depuis le début, ce vieil homme mystérieux que Markus surnomme « Maître K », et qui se dérobe chaque fois qu’il l’approche ?
Ce sont les mots et les yeux candides de Markus qui nous dévoilent les désastres ambulants partout, et l’aveuglement du monde libre qui court, qui court pour se fuir lui-même.

Partenaires : Casa Cărții de Știință, OIF, Ambassade du Canada, AUF, Librairie Kyralina, Artlit

La main, le visible et la lumière

Conférence de Anca Vasiliu

13 octobre | 11h | médiathèque de l’Institut français

Dans le cadre du colloque en l’honneur de Mme Anca Vasiliu, Docteur honoris causa de l’Université Babes-Bolyai, lauréate du Grand Prix de Philosophie de l’Académie française

Conférence en français, suivie par les interventions en langue roumaine des invités :

Raluca Bujor (Université de Bucarest), Alexandru Tofan, Florin Crîșmăreanu (Université Alexandru Ioan Cuza, Iași), Claudiu Mesaros (Université de l’Ouest, Timișoara), Mihai Maci (Université d’Oradea), Vlad Țoca, Bogdan Iacob  (Université d’art et de design, Cluj), Adrian Papahagi, Virgil Ciomos, Alexandra Baneu, Soós Amália, Mihai Maga, Vlad Ile, Andrei Marinca, Ioana Curuț (Université Babeș-Bolyai, Cluj).

Modérateur : Alexander Baumgarten (Université Babeș-Bolyai, Cluj).

     

Anca Vasiliu, née en 1957 à Bucarest, est une figure de proue de l’étude de la philosophie antique, vivant en France depuis plus de deux décennies. Diplômée du Collège St. Sava et de l’Institut des Beaux-Arts Nicolae Grigorescu, elle se consacre à la recherche et à l’enseignement de la philosophie. En tant que chercheur au CNRS et professeur à l’Université Paris IV Sorbonne, Anca Vasiliu a contribué de manière significative au développement des études dans le domaine de la philosophie antique. Par ses publications, la coordination des projets de recherche et sa participation à des comités académiques, elle est devenue une voix proéminente dans le domaine de la philosophie, une voix internationalement reconnue. Lauréate du Grand Prix de philosophie de l’Académie française en 2022, Anca Vasiliu recevra le titre de docteur honoris causa de l’université Babeș-Bolyai de Cluj-Napoca le 12 octobre.

Pòros

Diana Popuț
 

La Cave | 19 octobre – 3 novembre | Vernissage : 19 octobre, 18h | Horaires d’ouverture : lundi–vendredi, 10h–17h

Commissaire de l’exposition : Xenia Tinca

Pòros est un terme ayant des racines étymologiques anciennes et un enchevêtrement sémantique riche et complexe. En grec ancien, le mot pouvait signifier à la fois ‘outil’ ou ‘perforation’, ‘passage’ ou ‘ressource’, ‘pont’ ou ‘voyage’. L’héritage étymologique qu’il a laissé dans de nombreuses langues modernes nous frappe par sa polyvalence. Le terme pòros peut signifier également ‘limite’, il peut circonscrire l’idée d’une frontière subtile – réelle mais néanmoins perméable – entre deux dimensions de la réalité. Il peut donc s’agir d’un concept central pour comprendre la manière dont les choses invisibles communiquent et influencent le domaine du visible. Pòros, – la perforation – est ce qui facilite la connexion et l’interaction entre les deux mondes. Dans cette compréhension, le mot suggère que la réalité n’est pas simple, linéaire ou superficielle, mais qu’elle possède des dimensions profondes, des profondeurs qui peuvent être explorées et comprises.

Pòros peut être compris comme une ressource et peut donc connoter l’idée de plénitude créative qui sous-tend l’existence même de l’univers et sa complexité. Dans une perspective contemporaine, pòros peut être associé au potentiel et à la capacité créative de l’individu à générer et à apporter quelque chose de nouveau dans le monde. Il s’agit de la capacité à explorer et à découvrir de nouvelles idées, solutions et approches innovantes. Enfin, une autre signification pertinente du terme est le passage, l’écoulement. Il peut donc être associé à l’idée de mouvement continu, de devenir permanent de la réalité, et il arrive à connoter la nature dynamique et changeante de la réalité, son flux permanent et la richesse du potentiel de l’existence, toujours capable de générer une multitude de formes.

En ce qui concerne les œuvres exposées par Diana Popuț, le pòros est le concept qui les unit toutes, tant au niveau des significations qu’elles incarnent que de l’esthétique visuelle assumée par l’artiste. Avec délicatesse et raffinement, mais aussi avec une sophistication particulière, ses œuvres utilisent des textures organiques et poreuses, suggérant des entités qui respirent et qui ont une vie, au sens le plus général (ou le plus généreux) du terme. Elles sont souvent faites d’accumulations de traces, avec une existence presqu’immatérielle, de gestes simples qui se traduisent par des traces répétitives et irréversibles, dans des perforations et des cavités formant des structures visuelles qui remettent en question la fragilité, en tant que partie du processus créatif, inhérente à sa composante technique.

Les œuvres de Diana Poput offrent comme signification essentielle une prise de conscience de la dualité de l’existence, de l’irréversibilité des actions humaines et du fait que la vie elle-même peut être conçue et construite artistiquement, qu’elle peut posséder une certaine esthétique formelle et conceptuelle. En tant qu’individus, nous nous trouvons tous dans la situation paradoxale d’exister en tant que points dans l’univers et d’être pourtant capables de manifester des éléments communs qui nous relient, nous placent en communication et en communion ; nous sommes de petites et humbles perforations de la surface de la réalité et pourtant nous contribuons de manière unique et ensemble à l’harmonie invraisemblable et fascinante de l’ensemble de la création.

Née à Cluj-Napoca, en Roumanie, en 1994, Diana Popuț est diplômée en arts visuels à l’Université d’art et de design de Cluj-Napoca.

En 2015, elle étudie dans le cadre d’une bourse Erasmus pendant un semestre en Espagne, à l’Universidad de Castilla la Mancha à Cuenca, où elle a réalisé sa première installation, Sine qua non.

En 2016, bénéficiant de la même bourse à l’Accademia di Belle Arti di Brera di Milano, elle entame la série Finestre – un projet à long terme.

En 2020, elle bénéficie d’une mobilité de stage Erasmus au studio de Laurențiu Adrian Craioveanu à Lodi, en Italie (dans le cadre de son doctorat à l’Université d’art et de design de Cluj-Napoca), où elle apprend de nouvelles techniques de sculpture et commence une série d’œuvres en marbre en utilisant des matériaux apportés par les alluvions de la rivière Adda. Elle vit et travaille actuellement à Cluj et à Bucarest.

     

Arte Film Weekend

15–17 septembre 2023 • Cinéma Arta • 3, rue Universității • Tarif unique : 10 lei

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À l’occasion du 60ème anniversaire du Traité de l’Élysée, l’Institut français de Roumanie à Cluj-Napoca et le Centre culturel allemand de Cluj présentent six films français et allemands coproduits par la chaîne de télévision ARTE. Les films sont projetés au Cinéma Arta, en version originale sous-titrée en roumain.

15 septembre
18h
Retour à Reims
r. Jean-Gabriel Périot | 2021 | documentaire | France | 83’ | langue : FR
Bande-annonce
À travers le texte de Didier Eribon interprété par Adèle Haenel, Retour à Reims (Fragments) raconte en archives une histoire intime et politique du monde ouvrier français du début des années 50 à aujourd’hui. 

 

15 septembre
20h
The Cleaners
r: Hans Block, Moritz Riesewieck | 2018 | documentaire | Allemagne | 88’ | 16+ | langue : EN
Bande-annonce
Les réseaux sociaux influencent la marche du monde. Chaque minute, 500 heures de matériel vidéo sont générées sur YouTube, 450 000 nouveaux tweets sont postés sur Twitter, 2,5 millions de messages sont échangés sur Facebook. Mais qui décide de ce que le monde verra ? Les images suspectes sont en grande partie pré-triées par les algorithmes. Mais trancher entre ce qui est « inacceptable » et ce qui ne l’est pas ne saurait relever de ces seuls algorithmes. Des dizaines de milliers de modérateurs de contenu travaillent aux Philippines où ils visionnent de grandes quantités d’images. Leur travail soulève d’importantes questions, dont celle de la censure.
Prix Europa 2018, Berlin 

 

16 septembre
16h
Exit. La vie après la haine
r: Karen Winther | 2018 | documentaire | Norvège, Allemagne, Suède | 76’ | 14+ | langues : DE, FR, NO, EN
Bande-annonce
Karen Winther est passée d’un extrême à l’autre : membre d’un groupe de la gauche radicale à l’adolescence, elle a ensuite viré de bord pour rejoindre la mouvance néonazie. Après avoir définitivement rompu avec l’extrémisme, la réalisatrice norvégienne, encore hantée par son passé violent, est allée à la rencontre de personnes du monde entier qui, après avoir connu une « déradicalisation » similaire, ont souhaité témoigner de leur parcours. En Floride, Angela, ex-membre de l’organisation d’extrême droite Aryan Nations, passée par la case prison, s’engage aujourd’hui pour prévenir ces dérives. Manuel, l’un des anciens visages du mouvement néonazi allemand, vit aujourd’hui reclus pour sa propre sécurité. Quant au Français David, hier aspirant djihadiste de l’État islamique, il a quitté la mouvance après sa sortie de prison. Comment ces personnes d’horizons divers ont-elles réussi à tourner la page ? Un documentaire intimiste qui met en lumière les racines de leurs engagements, mais aussi les soutiens et les perspectives qui les ont aidées à s’en détourner. 

 

16 septembre
18h
Les 2 Alfred
r: Bruno Podalydès | 2021 | comédie | France | 92’ | langues : FR , EN
Bande-annonce
Alexandre, chômeur déclassé, a deux mois pour prouver à sa femme qu’il peut s’occuper de ses deux jeunes enfants et être autonome financièrement. Problème: The Box, la start-up très friendly qui veut l’embaucher à l’essai a pour dogme : « Pas d’enfant! », et Séverine, sa future supérieure, est une « tueuse » au caractère éruptif. Pour obtenir ce poste, Alexandre doit donc mentir… La rencontre avec Arcimboldo, « entrepreneur de lui-même » et roi des petits boulots sur applis, aidera-t-elle cet homme vaillant et déboussolé à surmonter tous ces défis ?
Prix du meilleur scénario – Silk Road International Film Festival, Chine 

 

17 septembre
18h
La traversée
r. Florence Miailhe | 2021 | animation, drame | France | 84’ | 12+ | langue : FR
Bande-annonce
Un village pillé, une famille en fuite et deux enfants perdus sur les routes de l’exil… Kyona et Adriel tentent d’échapper à ceux qui les traquent pour rejoindre un pays au régime plus clément. Au cours d’un voyage initiatique qui les mènera de l’enfance à l’adolescence, ils traverseront de multiples épreuves, à la fois fantastiques et bien réelles pour atteindre leur destination. 

 

17 septembre
20h
Ce qui reste
r. Anna Zohra Berrached | 2021 | drame | Allemagne, France | 119’ | langues : DE, EN, TR
Bande-annonce
Quand Asli, brillante étudiante en sciences médecine, rencontre le charismatique Saeed au milieu des années 90, c’est le coup de foudre. Ils se marient, et Asli promet à Saeed de lui être fidèle et de ne jamais dévoiler ses secrets. Leur avenir semble radieux, mais à l’approche du vingt-et-unième siècle, Saeed prend une décision qui va non seulement briser les rêves d’Asli, mais faire trembler le monde entier. 

 

Raoul Taburin

2 septembre | 11h | Cinéma Victoria

Projection du film et stand de livres de la maison d’édition Frontiera, avec la version roumaine du livre, Secretul lui Raul Taburin

Raoul mène une vie heureuse auprès de son épouse Madeleine et de leurs deux enfants, mais il a un lourd secret. Cet expert du vélo est incapable d’en faire depuis l’enfance. Tout bascule quand Hervé Figougne, un photographe, vient passer quelques jours à Saint-Céron et devient ami avec Raoul.


Jean-Jacques Sempé est l’un des plus grands caricaturistes au monde, avec une carrière extrêmement prolifique et un regard artistique toujours doux sur la vie, notamment sur ses aspects ordinaires. Il a écrit et illustré plus de 40 livres, traduits en 25 langues, dont la série du Petit Nicolas.

https://www.facebook.com/events/3601702430114440/

Rêves sauvages / Wild Dreams

Regina Ionescu

Commissaire de l’exposition : Xenia Tinca

7–22 septembre | La Cave | Institut français
Vernissage : 7 septembre, 18h

Horaires d’ouverture : lundi–vendredi, 10h–17h

« Rêves sauvages / Wild Dreams » est un projet multimédia basé sur la relation entre l’homme et la nature. En utilisant des médias artistiques tels que le son, la photographie et le collage numérique, Regina Ionescu crée un environnement interactif dans l’espace « La Cave » où elle invite le public à réagir gestuellement, graphiquement ou par écrit aux compositions sonores qui combinent les sons de la nature et les sons humains. Ainsi, à partir du son, le visiteur est invité à être créatif et à exprimer son imagination en apportant sa propre contribution à l’exposition.

L’espace de la galerie est divisé en zones claire et sombre, créant un effet de clair-obscur. Dans la zone sombre, l’accent est mis sur l’atmosphère, en soulignant la relation entre les effets sonores et lumineux, tandis que dans la zone claire, on peut voir des photographies mises en scène et générées numériquement, mettant en avant des échantillons du monde mental décrivant la perception humaine de la nature.

Les toiles vierges et le panneau central sont là pour que le public dessine, peigne ou écrive sa propre vision de la manière dont il perçoit visuellement les sons qu’il entend. Il peut s’agir de simples gestes au fusain sur papier, de notes écrites sur toile ou d’œuvres collectives.

Tout le matériel nécessaire est inclus dans l’exposition et l’artiste sera présent pour vous guider dans l’utilisation de cette installation interactive.

 

Regina Ionescu (Ioana Ionescu)

Mon travail artistique se manifeste dans plusieurs médias : art vidéo, collages numériques, œuvres sonores, performance, peinture et dessin.

Le contenu des œuvres est soit réfléchi et dirigé vers l’essai, soit impulsif et spontané.

Au cours des cinq dernières années, j’ai participé à plusieurs expositions collectives au MARe/Musée d’art récent, au Musée d’art de Constanta, à Arcub, au Musée d’art de Craiova, à la Ferme d’art de Suceava, au Musée des cartes, à la Fondazione Bevilacqua La Masa à Giudecca/Venise, à la Galerie ART9TEEN à Vienne, à la Galerie de l’Institut roumain de la culture et de la recherche humaniste à Venise.

Une partie de mon activité au cours de ces années a été menée au sein du groupe artistique Beatrice von Babel, avec lequel j’ai réalisé des performances en direct, des œuvres sonores, mais aussi des collages numériques et des œuvres vidéo.

Lueurs et Fantômes

Vincent Croguennec

Commissaire de l’exposition : Xenia Tinca

14 – 27 juillet | La Cave | Institut français
Vernissage : 14 juillet, 18h

Horaires d’ouverture : lundi–vendredi, 10h–17h

Le projet Lueurs et Fantômes est né au Moulin du Got dans le Limousin, un moulin papetier où Vincent Croguennec a eu la chance de faire une résidence artistique de deux mois en 2019.

« Je voulais aborder la problématique de ce qu’on appelle la crise migratoire en Europe qui me bouleversait particulièrement. Il m’a semblé que la Préface en Prose de Benjamin Fondane constituait un éclairage essentiel, fondamental sur ce qui se passe à nos portes, en Méditerranée et ailleurs. Il met la lumière sur le grand oublié de tous ces chiffres, de tous ces effets d’annonce politiciennes, de toutes ces brutales politiques d’exclusion, de toutes ces peurs brandies, lâchetés comptables, théories racistes nauséabondes, centres de rétentions et autres barbelés : l’humain. »

Pour accompagner ce texte, Vincent Croguennec a réalisé un travail plastique dans lequel se mêlent la matérialité du papier et une série d’images crées à cette occasion. La feuille papier n’est pas « que » le support mais l’œuvre en elle-même. Muni d’une lampe, le spectateur est invité à chercher, cheminer entre les mots et les images qu’il découvre au fur et à mesure.

 

Vincent est illustrateur plasticien. Diplômé d’un bac Arts Appliqués au lycée Vauban à Brest, de l’école Estienne à Paris (DMA Illustration) et des Arts Décoratifs de Strasbourg (DNSEP image narrative), il fait partie du collectif Briche Foraine, à Saint-Denis, depuis sa fondation en 2012.

Le dessin l’emmène dans de palpitantes aventures : documentaire dessiné dans une usine roumaine, affiches pour des événements et des spectacles, dessin de presse, fabrication d’un manège forain, la scène avec la compagnie les Anges au Plafond, création d’une fabrique de monstres au Centre Pompidou…

Ottis Coeur

Ottis Cœur

21 juin 2023 | 20h | Flying Circus

Ottis Coeur

Billetterie

La Fête de la Musique* est de retour le mercredi 21 juin 2023 pour notre plus grand plaisir ! Préparez-vous à vibrer au rythme de la musique live grâce au concert Ottis Cœur organisé par l’Institut français et Flying Circus Cluj.

Ottis Cœur, c’est deux filles qui chantent fort. Elles n’aiment pas les abus de pouvoir, les schémas ringards, les cons et leurs exs. Margaux, la blonde solaire et Camille, la brune mystérieuse, n’ont besoin de personne. Sinuant à travers des couplets doux et des refrains rugissants, les deux électrons, plus libres que jamais, gravitent autour du même noyau : le rock. Guitare, basse et batterie en main, le duo français renaît de ses cendres et transforme sa colère en puissance.

La rencontre, début 2020 et l’envie de ne plus se quitter. S’ensuit mars et son premier confinement, l’occasion de s’exiler dans un coin paumé de Loire-Atlantique. C’est dans un garage faisant office d’espace de travail et de chambre, qu’elles s’improvisent un studio de musique.

Leur collaboration est explosive, la pièce tremble au son des guitares fuzz, des amplis à lampes vintages poussés à saturation, des voix harmonisées dans des envolées mélodiques. Comme une évidence : Ottis Cœur est né.

Le duo s’élève loin des stéréotypes aliénants sur fond de rock frontal, psychédélique et veut se faire entendre. Après tout le rock n’appartient pas qu’aux hommes.

 * Fête de la musique est l'une des grandes manifestations culturelles françaises créée en 1982 par le ministère de la Culture dont la vocation est de célébrer toutes les musiques. Qu’ils s’agisse de musique classique ou de musiques actuelles, tous les genres ont leur place pour se produire dans les rues et sur les places de France. Tous les genres, mais aussi tous les niveaux. La Fête de la musique est un événement ouvert aux professionnels comme aux amateurs.