21 février | 19h | Salle Studio de l’Académie Nationale de Musique Gheorghe Dima
Une fois que vous aurez vu Youn Sun Nah en concert, vous ne l’oublierez pas de sitôt. Sa voix est captivante, ses chansons développent une intensité hypnotique, ses concerts inspirent. La chanteuse sud-coréenne formée en France vient en Roumanie avec un nouveau spectacle, accompagnée par le volcanique Bojan Z aux claviers. Le répertoire choisi par Youn Sun Nah s’inspire des chanteuses et des chansons qui ont façonné sa vie. Le concert est dédié à certaines de ses premières amours musicales et traverse sans réserve une grande variété de styles et d’époques, tout en restant fermement ancré dans le territoire du jazz. Venez découvrir Youn Sun Nah sur scène, avec ses milliers de voix et sans limites musicales !
Le concert de Cluj marque la sortie du dernier album de Youn Sun Nah, Elles, dans le cadre d’une longue tournée internationale qui a débuté en novembre 2023 avec des concerts en Finlande, en Suède, en Espagne, en Autriche, en France, en Allemagne et en Roumanie.
Un concert proposé par Jazz Fan Rising, une association de connaisseurs du jazz, en partenariat avec l’Institut français de Roumanie. Organisateur : Jazz Festivals & Events.
Projection, discussion et atelier sur la liberté d’expression et la construction de la paix
29 février 2024 | 12h-15h | Cinéma Victoria Invité spécial : Lavinia Braniște, scénariste de Between Revolutions Modérateurs : Mariam Hamdy et Anamaria Tunduc Langue de l’événement : anglais Public : étudiants (littérature, sciences politiques, cinéma et sciences humaines en général), grand public Participation gratuite Inscrivez-vous iciavant le 28 février, 14h !
L’atelier explorera différentes formes de construction de la paix et de liberté d’expression, à travers la projection du film roumain Between Revolutions de Vlad Petri et une série d’activités interactives qui permettront aux participants de découvrir comment la construction de la paix n’est pas seulement un acte politique, mais plutôt un acte humain que nous devons constamment cultiver.
Le film Between Revolutions est un documentaire de fiction qui encourage un dialogue pluraliste entre les cultures et souligne le droit à la liberté d’expression à travers l’histoire de « deux femmes séparées par des révolutions politiques [qui] trouvent néanmoins un lien par le biais de lettres, défiant la distance et la tourmente ».
L’atelier sera divisé en deux parties : Première partie : Projection du film suivie d’une discussion modérée par Mariam Hamdy & Anamaria Tunduc avec Lavinia Braniște, scénariste de Between Revolutions. Les participants sont encouragés à prendre une part active à la discussion. Deuxième partie : Série d’activités interactives que Mariam et Anamaria proposeront aux participants pour naviguer à travers différentes formes de liberté d’expression et de construction de la paix.
Evénement organisé dans le cadre du Forum des initiatives jeunesse 2024 (coordonné par l’Ambassade de France en Roumanie). Organisateurs : Institut français de Roumanie à Cluj-Napoca, Cinema Victoria, SilverScreen Film School, PATRIR, Societatea Studențească de Științe Politice.
Spectre of a Mountain
Gabriela Olosutean
Commissaire de l’exposition : Xenia Tinca
Les images sont une source de fascination, un renforcement de la mémoire et des éléments structurels de l’identité, agissant souvent à un niveau perceptif et psychologique, inconscient ou semi-conscient. Le pouvoir d’action des images sur nous s’exerce que nous les observions avec intention et attention ou non, que nous passions à côté d’elles avec indifférence ou que nous les laissions provoquer en nous des réactions émotionnelles, des pensées, des trajectoires d’idées qui peuvent finir par construire ou donner du relief aux valeurs qui guident notre existence. Fascinée par le monde et la vitalité des images, Gabi Olosutean choisit de se concentrer dans ses œuvres sur la capacité du détail à générer un sens symbolique. Fragment, détail et superposition définissent les images créées par les techniques de gravure de l’artiste, qui retravaille des éléments banals de la réalité visuelle pour en faire des compositions à l’allure lyrique et à l’atmosphère surréaliste retenue. Ses gravures peuvent être perçues à la fois comme une sorte de représentation d’archives sous la forme d’un cabinet de curiosités ou comme un inventaire de symboles flexibles, ouverts à l’interprétation personnelle du spectateur. Xenia Tinca
Gabriela Olosutean est diplômée du département de graphisme de l’Université d’art et design de Cluj-Napoca. Elle a participé à plusieurs expositions collectives et, en 2023, elle a présenté sa première exposition individuelle dans le cadre du concours Expo-Maraton. En utilisant des techniques de multiplication, elle souhaite que son travail inspire une atmosphère méditative et lente, où le spectateur se sent poussé à prêter attention aux détails.
CultClassics : Hiroshima, mon amour
Cinéma Arta, mardi 6 février, 20h
R. : Alain Resnais • avec Emmanuelle Riva, Eiji Okada 1959 • 1h31′ • drame, adaptation littéraire • soustitré en anglais
Une actrice se rend à Hiroshima pour tourner un film sur la paix. Elle y rencontre un Japonais qui devient son amant, mais aussi son confident. Il lui parle de sa vie et lui répète « Tu n’as rien vu à Hiroshima ». Elle lui parle de son adolescence à Nevers pendant la seconde guerre mondiale, de son amour pour un soldat allemand et de l’humiliation qu’elle a subie à la Libération.
Le premier film d’Alain Resnais, écrit par Marguerite Duras, est une histoire à deux voix sur les conséquences de la bombe atomique vécues par deux amoureux à Hiroshima. Il est considéré comme l’un des grands chefs-d’œuvre du cinéma.
R. : Alain Ughetto • avec Ariane Ascaride, Alain Ughetto, Stefano Paganini 2021 • 1h10’ • film d‘animation, drame, jeune public
Début du XXe siècle, dans le nord de l’Italie, à Ughettera, berceau de la famille Ughetto. La vie dans cette région étant devenue très difficile, les Ughetto rêvent de tout recommencer à l’étranger. Selon la légende, Luigi Ughetto traverse alors les Alpes et entame une nouvelle vie en France, changeant à jamais le destin de sa famille tant aimée. Son petit-fils retrace ici leur histoire.
Le Cluster Transilvania Creative Industries, l’Institut français de Cluj et le Mushuroi Creative Hub en collaboration avec l’ANDÉA – l’association nationale des écoles supérieures d’art en France, organisent du 5 au 10 décembre 2023 EuroFabrique Cluj, deuxième édition du projet de rencontre entre écoles d’art européennes initié en 2022 au Grand Palais Éphémère à Paris par la RMN-Grand Palais, École des Arts Décoratifs Paris et ANdÉA dans le cadre de la présidence française du Conseil de l’Union européenne.
Pensée sous la forme d’un workshop de 5 jours, EuroFabrique Cluj se veut un espace de cohésion et un incubateur artistique et éducatif favorisant les productions culturelles interdisciplinaires dans un mode participatif. A Cluj-Napoca, ce projet vise à mettre en place, à Mushuroi Creative Hub, un espace d’interaction réunissant 170 étudiants et professeurs de Roumanie, France, Allemagne, Italie, Lettonie, Portugal, République de Moldavie et Ukraine, dans la perspective d’initier un dialogue entre de nombreux acteurs de la scène culturelle et artistique européenne et un large public. Ainsi, 19 établissements d’enseignement supérieur ont initié une collaboration autour de 4 micro-projets présentant un enjeu culturel, éducatif et social. EuroFabrique Cluj adapte le format et la méthode de travail initiés en 2022 à Paris : des étudiants et des professeurs de 4 universités d’art de Roumanie, de 7 écoles d’art françaises et de 8 universités d’autres pays européens, ont été invités à se réunir, à former des équipes internationales et à réfléchir à la fois à la notion d’identité européenne et à imaginer l’Europe de demain.
Le thème de l’Enlèvement d’Europe sera au centre de l’édition d’EuroFabrique Cluj. Au-delà de la question du mythe européen, ce sont aussi les enjeux de notre société mondialisée qui seront au cœur des échanges. Les sujets tels que les migrations, le changement climatique, ainsi que les crises économiques, sanitaires, sociales et politiques actuelles, ont des répercussions immédiates et conduisent à des états d’insécurité successifs. Mais de la même manière, ils nous incitent aussi à reconsidérer nos valeurs, à remettre en question certaines décisions hâtives et à repenser les mesures qui tracent une voie pour l’avenir de l’humanité. Les processus, les méthodologies alternatives tout comme l’expérimentation requièrent une dose de créativité dont notre avenir dépend de plus en plus. Avec EuroFabrique Cluj, l’intention est aussi de retrouver, métaphoriquement, l’idée de cohésion des identités culturelles et la constitution d’un langage pluriel et résolument européen. La diversité de ce langage s’appuie sur l’étendue des possibles qui permettront d’envisager un avenir européen commun et stable.
Dans le cadre de cette semaine de workshop, l’Institut français de Roumanie à Cluj-Napoca – avec le soutien de l’Institut français de Paris – organise un programme professionnalisant destiné aux étudiants participants. Axées sur les questions de mobilité internationale et sur certains projets de résidences d’artistes en Europe, ces tables rondes permettront aux étudiants de découvrir certains dispositifs et programmes destinés aux artistes récemment sortis d’écoles.
Le programme de l’événement comprend également une série de conférences et de tables rondes organisées à l’invitation du Cluster Transilvania Creative Industries. Elles réuniront de nombreuses personnalités de la scène artistique contemporaine en Roumanie, qui partageront avec les participants les modes de fonctionnement et les mécanismes de l’écosystème des arts visuels. L’édition EuroFabrique Cluj sera également marquée par la première édition de EuroFabrique ThinkCamp, un projet de coopération visant à formaliser la transformation d’EuroFabrique en un dispositif appropriable par tout réseau d’écoles d’art européennes, où qu’il se trouve sur le continent. Il est piloté par l’ANdÉA – l’association nationale des écoles supérieures d’art en France avec la Biennale d’Art de Cerveira au Portugal, le Cluster des Industries Créatives de Transylvanie à Cluj-Napoca et Le Signe, Centre National du Graphisme à Chaumont, en collaboration avec l’Académie de Recherche et d’Enseignement Supérieur (Bruxelles), l’École des Arts Décoratifs Paris et la Réunion des Musées Nationaux – Grand Palais (Paris), avec le soutien du programme Europe Créative de l’Union européenne. Ce premier camp vise à travailler collectivement sur le concept, les formats et les méthodes de transmission d’EuroFabrique.
Pensé comme un temps de travail et de réflexion entre étudiants, EuroFabrique Cluj ouvrira également ses portes aux publics le 8 décembre à l’occasion d’une journée professionnelle et le 9 décembre pour l’EuroFabrique Open Day. Ainsi, le 8 décembre 2023, plus de 20 curateurs, directeurs de centres d’art et critiques d’art européens sont invités à participer à des sessions de mentorat et à rencontrer et échanger avec les étudiants participants. Les sponsors, la presse et autres VIP sont attendus pour l’ouverture officielle de l’événement à 10h00. A cette occasion, l’Institut français de Roumanie invite également l’Association nationale des centres d’art contemporain en France, d.c.a, un réseau de près de 50 centres d’art contemporain, à organiser une table ronde sur les questions écologiques et environnementales, avec la participation de nombreuses personnalités. L’EuroFabrique Open Day du 9 décembre 2023, sera quant à lui rythmé par la découverte et l’organisation de visites guidées des projets artistiques en continue de 12h00 à 18h00 avec une clôture officielle de l’événement de 16h00 à 18h00.
Projet cofinancé par le Programme Europe Créative de l’Union européenne
Avec le soutien financier de : Ministère de la Culture de Roumanie Institut français, Paris OFAJ – Office franco-allemand pour la Jeunesse Fondation Hippocrène Banca Transilvania
Avec le soutien de la Mairie et du Conseil local de Cluj-Napoca et de l’Université Babeș-Bolyai de Cluj-Napoca
Contact : eurofabriqueclujnapoca@gmail.com
Voyages numériques / Călătorii digitale / Digital Journeys
Circuit d’expositions, installations et projections dédié aux arts numériques et vidéo
24–26 novembre ArtMelange | Biju Gallery | Camera | Casa Matei | La Cave | Centrul de Interes | Centrul pentru Tineret (un projet du Centre culturel allemand) | Cinema Arta | Magazin Central et. 4 | Matca artspace
A la manière d’une nuit des galeries, l’événement Voyages numériques vous invite à découvrir l’art numérique sous toutes ses formes, le temps d’un week-end dans différents lieux de la ville. Entre expositions, installations et projections, les artistes invités s’inscriront chacun à leur manière dans un questionnement autour de l’image virtuelle et le paysage mental. Le projet laissera la part belle à des travaux artistiques qui explorent et représentent des paysages intérieurs et imaginaires de l’esprit humain et mettent l’accent sur les émotions, pensées, souvenirs et états mentaux.
FICTIONS INSTABLES Exposition de groupe Faye Formisano, Olivier Bémer, Grégory Chatonsky, Virgil Puiac, Agata Olteanu, Peter Leidl et Márton Gáspárik, Gergely Mátyás Commissaire de l’exposition : Horea Avram Le titre de cette exposition reprend le terme fiction dans son sens le plus simple, suivant son étymologie : « fiction » et « fictionnalité » trouvent leurs racines dans le latin « fingere », qui a plusieurs significations : 1) modeler, 2) inventer et 3) faire semblant. La fiction n’est donc pas simplement un monde inventé, mais une histoire qui entretient des liens complexes avec la réalité. L’imagination et les imaginaires, ont ici un rôle crucial. Et parmi les multiples significations de l’idée d’imaginaire, c’est celle construite par rapport à l’illusion ce que nous recherchons dans cette exposition; Vendredi 24 novembre : 18h–22h Samedi 25 et dimanche 26 novembre : 14h–19h UBB (Magasin Central, 4e étage), 22, rue Regele Ferdinand
THE LETTER X Morgane Baffier Exposition personnelle Morgane Baffier élabore des conférences performées, autant poétiques que politiques. Avec un humour corrosif elle détourne le format de la conférence, endossant tour à tour les rôles d’experte ou de néophyte. A Camera, elle présente une installation vidéo qui matérialise une nouvelle performance sur « La lettre X ». « La lettre X c’est le facteur inconnu, c’est aussi la lettre utilisée pour parler de pornographie. Récemment, Elon Musk a renommé Twitter « X ». Mais d’où vient le mysticisme autour de cette lettre ? Et quelles en sont les conséquences ? ». Vendredi 24 novembre : 18h–22h Samedi 25 et dimanche 26 novembre : 17h–20h Camera, 6, rue Albert-Einstein
CONSTELLATIONS Œuvres de la collection Espace Multimedia Gantner (France) Susan Hiller, Enzo Schott, Ugo Arsac, Lauren Huret, Pierre Alféri Lieu atypique et unique en France, l’espace Gantner développe depuis plus de vingt ans une collection axée sur les arts numériques, dans un village de 2000 habitants. L’exposition réunira le travail de 5 artistes de différentes générations qui chacun à leur manière remettent en question la nature de la réalité, de la perception et de la conscience et créent des ponts entre le monde intérieur et extérieur. Vendredi 24 novembre : 18h–22h Samedi 25 et dimanche 26 novembre : 14h–19h Casa Matei, 3, rue Matei-Corvin
THE ENTROPIST Sabina Suru – installation participative / vidéo généré par IA L’incapacité à comprendre ce qui se cache derrière la collecte et le traitement de nos informations est source d’anxiété. L’Entropiste confronte nos pensées et nos peurs en révélant la créature technologique dans un monde physique, nous forçant à remettre en question notre vie privée et notre contrôle sur cette créature, dont nous savons beaucoup moins d’elle qu’elle n’en sait de nous. Sabina Suru – direction artistique Andrei Tudose – commissariat d’exposition Cristi Balaș – programmation Cătălin Crețu – design son Remerciements à : Marginal, Qolony, Irina Marinescu, Floriama Candea Vendredi 24 novembre : 18h–22h Samedi 25 et dimanche 26 novembre : 14h–17h Biju Gallery, 17, rue Memorandumului
I COULD ALSO MAKE A LIST OF Un projet de Julie Vacher en collaboration avec les étudiants du Mastère de bande dessinée et dessin animé de l’UAD, sous la coordination de Alice Iliescu, Bencze László et Mihai Guleș Artiste vidéaste, Julie Vacher met en scène les processus de transformation en jeu dans les rapports humains, humains et non-humains, et entre les vivants et leurs environnements à l’ère où se côtoient le physique et le virtuel. Invitée à mener un workshop d’une semaine avec un groupe d’étudiants du département animation de l’UAD, ils présenteront le résultat de ce travail collaboratif. Vendredi 24 novembre : 18h–22h Samedi 25 et dimanche 26 novembre : 14h–19h Art Melange, Palais Jósika, 10, place Unirii (à l’étage)
WAITING ROOM Exposition multimédia de Iulia-Dana Pușcașu et Baptist Gheeraert Avec ce projet inédit, le duo d’artistes explore de nouveau les frontières entre l’imaginaire et la réalité. L’état de conscience modifiée, les rêves sont au cœur de ce travail. A l’aide de l’IA les artistes nous amènent à travers un voyage d’images, de données, de points de géographie et construisent ce qu’ils nomment un espace latent. Vendredi 24 novembre : 18h–22h Samedi 25 et dimanche 26 novembre : 14h–19h La Cave, Institut français, 22, rue I.I.C. Brătianu
HYPERBOREAN RUINS Installation de Toma Bărbulescu Dans Twisted Lullabies, l’artiste présente une nouvelle œuvre audio-vidéo qui explore une théorie du complot concernant les structures mégalithiques dans les Carpates. L’installation utilise des images de drone prises dans différentes régions des Carpates, qui ont ensuite été passées par le filtre d’intelligence artificielle deepdreamgenerator.com et traitées à l’aide de l’application EBSynth. Vendredi 24 novembre : 19h–22h Samedi 25 et dimanche 26 novembre : 18h–21h Matca artspace, 21, route Turzii
MEANDERING RIVER Kling Klang Klong Installation AV Meandering River (Rivière sinueuse) est une installation audiovisuelle créée par le collectif Kling Klang Klong en collaboration avec le studio onformative, tous deux basés à Berlin. L’œuvre est composée d’images générées en temps réel par un algorithme, avec une musique composée par l’intelligence artificielle. Cette œuvre d’art numérique rend le changement perceptible en créant une conscience unique du temps. Répartie sur plusieurs écrans, la composition réinterprète les comportements dynamiques des rivières en visualisant et en sonifiant leur impact sur la surface de la terre. Vendredi 24 novembre : 18h–22h Samedi 25 novembre : 14h–21h Dimanche 26 novembre : 14h–19h Session Meet the Artist: vendredi, 24 novembre, 19h Centre culturel allemand – Centre pour la jeunesse, 1, rue Iuliu-Maniu
CHIMÈRE SONG Julie Vacher Au-dessus des paysages de la côte ouest française, un oiseau-mécanique survole les marées d’algues vertes. Son regard rase les sols sableux recouverts d’une masse visqueuse et protéïforme. Sa voix fait le récit du paysage à travers une ode à la marée verte. Parallèlement, des radiographies numériques de la marée verte, être vivant hybride mi-naturel mi-pollué, sont générées par les technologies de modélisation 3D photogrammétriques à petite et à grande échelle. Progressivement, la chimère contemporaine prend forme et vie. Projection et rencontre avec l’artiste Samedi 25 novembre : 18h Centrul de interes, 9, rue Fabricii de chibrituri
ARS ELECTRONICA ON TOUR Le Festival d’animation autrichien Ars Electronica invite les spectateurs à faire un voyage passionnant à travers les meilleures productions artistiques actuelles dans le domaine élargi de l’animation numérique. L’éventail des formats s’étend du court métrage d’animation au documentaire animé, des œuvres expérimentales et abstraites aux environnements audiovisuels animés. Réservez vos billets ici Dimanche 26 novembre : 18h–19h Cinéma Arta, 3, rue Universității
VISITE GUIDÉE ArtCrawl Clujpropose des visites guidées interactives dans des espaces d’art contemporain et créatif, facilitant la rencontre entre le public et l’art. Au cours d’un ArtCrawl, nous visitons des expositions, des ateliers ou des événements, nous nous promenons, nous posons des questions, nous discutons, nous analysons. Les ArtCrawls, c’est comme si un ami passionné d’art vous emmenait dans des endroits surprenants que vous ne trouveriez jamais par vous-même. Samedi 25 novembre : 14h–16h Dimanche 26 novembre : 14h–16h Plus d’informations : https://www.facebook.com/artcrawlcluj/ https://www.instagram.com/artcrawlcluj/
Olivia-Ioana Costaș – héritages poétiques
Lancement du livre de poèmes Ce am iubit la Alina este cum se spală pe dinți și alte născociri (Ce que j’ai aimé chez Alina est la façon dont elle se brosse les dents et autres fabulations) et du livre de recherche littéraire Apollinaire ou la flânerie esthétique Présentés par Simona Jișa et Alexandru Jurcan
15 novembre, 17h | Médiathèque Ioana Costaș, Institut français de Cluj-Napoca, 22, rue I.I.C. Brătianu
L’Institut français de Roumanie de Cluj-Napoca a le plaisir de vous inviter au lancement de deux livres écrits par Olivia-Ioana Costaș, directrice déléguée de l’Institut français à Cluj entre 2019 et 2022. A plus d’un an après sa disparition, nous rendons hommage à la personnalité lumineuse et créative qu’était Olivia-Ioana Costaș, dans la médiathèque qui porte son nom.
Olivia-Ioana Costaș, Apollinaire ou la flânerie esthétique. Édition soignée par Simona Jișa Éditions Casa Cărții de Știință, coll. „Romanul francez actual”, 2023
La recherche entreprise par Olivia-Ioana Costaș est très bien documentée, l’autrice « flânant » elle aussi, avec élégance, d’un texte à l’autre, littéraire ou non-littéraire, pour cautionner une reconfiguration de l’image d’Apollinaire ; elle tisse un réseau crédible des fils conducteurs qui caractérise l’homme et l’écrivain Apollinaire. (Simona Jișa) Avec un effort analytique plein de finesse et de sensibilité, la chercheuse dessine des réseaux d’interprétation à travers une œuvre protéiforme qui n’en finit pas de plaire et d’intriguer. Elle explore des territoires complexes et délicats comme l’érudition, le collage et l’hybridation des genres littéraires et […] met en valeur la grande liberté d’Apollinaire, sa curiosité, les formes de son ubiquité et sa poétique du passage. (Laurence Campa)
Olivia-Ioana Costaș, Ce am iubit la Alina este cum se spală pe dinți și alte născociri Poezie Ed. Casa Cărții de Știință, 2023
Les poèmes inclus dans ce volume, écrits de manière unique et authentique, sont le fruit d’un travail soutenu sur plusieurs années, à différents moments de la vie de l’autrice, et présentent au lecteur un monde aussi familier qu’insolite, mais auquel beaucoup d’entre nous pouvons certainement nous identifier. La publication de ce volume était l’un des derniers désirs d’Ioana, afin que le monde puisse découvrir cette facette de sa personnalité artistique. (Sorin Costaș, mari de l’auteur)
Olivia-Ioana Costaș (1985–2022) est née à Huedin dans une famille d’enseignants, Livia et Ioan Bota. Elle a fréquenté l’école et le lycée de sa ville natale, étant active dans divers cercles artistiques destinés aux jeunes. Elle a suivi les cours de la Faculté des Lettres de Cluj-Napoca, puis a continué avec un doctorat en littérature française à l’Université Paris 4 Sorbonne, finalisé par la thèse Apollinaire ou la flânerie esthétique, publié aujourd’hui à la Casa Cărții de Știință, sous les soins de Mme Simona Jișa. Son amour pour la langue française a commencé dès l’enfance et s’est consolidé à travers toutes ses activités d’étude, les partenariats et les voyages en France, puis grâce à son emploi à l’Institut français de Cluj. Elle y débute comme professeur de français, puis assistante médiathèque, chargée de la culture et de la communication, chargée de la coopération universitaire, et en septembre 2019 elle est nommée directrice déléguée de l’Institut français de Roumanie à Cluj-Napoca. En tant que directrice, elle a initié et coordonné des projets culturels et de coopération remarquables et a fait une priorité de la rénovation de la médiathèque de l’Institut Français, inaugurée par l’Ambassadrice de France Laurence Auer en 2021. Olivia-Ioana Costaș a vécu intensément pendant seulement 36 ans, durant lesquels elle a brûlé d’une flamme vive et a été la lumière de tous ses proches par son sourire et son énergie positive. En septembre 2022, la médiathèque de l’Institut français reçoit le nom d’Ioana Costaș et est décorée d’une fresque accompagnée d’une citation d’Apollinaire, en mémoire de la jeune directrice.
Waiting Room
Exposition multimédia de Iulia-Dana Pușcașu et Baptist Gheeraert 9–29 novembre La Cave, Institut français Vernissage : 9 novembre 18h
Horaires d’ouverture : 10–23 et 27–29 novembre : lundi–vendredi, 10h–17h Călătorii digitale/Voyages numériques : 24 novembre 18h–22h, 25-26 noiembrie : 14h–19h
Avec ce projet, les deux artistes explorent la complexe interaction entre imaginaire et réel, utilisant des références de diverses disciplines scientifiques et paradigmes philosophiques. Suivant une approche méticuleuse et expérimentale, les travaux sont élaborés par le biais de différents instruments, de l’intelligence artificielle et constructions 3D à l’exploration libre du montage vidéo. L’imagerie qui en résulte est soumise à l’interprétation du spectateur, qui se retrouve dans la salle d’attente: un espace latent, symbole pour certaines des plus fondamentales préoccupations quotidiennes.
Waiting Room est un travail à la fois méticuleusement composé et expérimental, dont les moyens de fabrication et les références sont entrelacés. Nous considérons, par exemple, le nombre 1271, un signal qui attire l’attention dans les processus de communication. 1271 n’a que deux facteurs premiers, 31 et 41, constituant un véhicule pour des messages tramés qui indiquent le caractère non aléatoire des modèles révélés. Constituant une métaphore qui donne un son à certaines de nos préoccupations existentielles les plus fondamentales, mais inertes, l’appareil photo devient un amalgame conceptuel. Gramsci appelait sournoisement les écrits qui traitent de grands problèmes abstraits « brèves références à l’univers » ; une sorte de préoccupation qu’il vaut mieux laisser à ceux qui ont des dizaines d’années d’expérience. Et pourtant, c’est à peu près le genre de réflexion que l’on mène lorsqu’il n’y a pas de distraction possible. Une enceinte à six fenêtres, un lieu impossible, un espace latent : élaborées à l’aide de divers outils, de l’exploration libre du montage audio-vidéo à l’intelligence artificielle et aux constructions en 3D, les œuvres de l’exposition explorent à la fois les relations à travers lesquelles les médias choisis permettent de révéler certains aspects de l’expérience quotidienne, et leurs limites, en partant de la prémisse de la salle d’attente. Nous attendons tous que le chat meure, ou pas.
Iulia-Dana Pușcașu (née en 1999 en Roumanie) est une artiste basée à Cluj-Napoca. Son travail se situe entre la recherche théorique et une approche artistique visuelle personnelle, prenant souvent comme point de départ des concepts et des méthodes de la philosophie et des paradigmes de la communication dans des complexes socioculturels fortement médiatisés. De l’écriture et des médias visuels traditionnels tels que le dessin et la photographie aux installations et aux nouveaux médias, la pratique de Pușcașu questionne la manière dont l’art et la technologie agissent sur l’individu et construit un cadre complexe d’échange entre ses participants.
Iulia-Dana Pușcașu est titulaire d’une licence en beaux-arts et d’une maîtrise en philosophie. Elle est actuellement doctorante à l’école doctorale de philosophie de l’université Babeș-Bolyai à Cluj-Napoca. Ses œuvres ont été exposées à Cluj-Napoca et à Bruxelles et ont fait l’objet de plusieurs publications artistiques et scientifiques.
Baptist Gheeraert (né en 1989) est un artiste visuel né en Flandre, en Belgique, qui vit actuellement à Marseille. Sa pratique artistique englobe divers médias, de la vidéo à la photographie, en passant par la sculpture, la modélisation 3D et l’intelligence artificielle.
Après avoir terminé ses études en criminologie à la KULeuven, il a fréquenté l’Académie royale des arts de Bruxelles et poursuit sa formation postuniversitaire aux Beaux-Arts de Marseille. Les œuvres de Baptist Gheeraert a fait l’objet d’expositions collectives à Bruxelles et à Anvers.
Louis Laouchez. Empreintes identitares
Commissaire de l’exposition : Cathy Crochemar
Musée d’Art de Cluj-Napoca 25 octobre – 12 novembre | mercredi – dimanche | 10h–17h Vernissage : 25 octobre | 18h
L’histoire de Louis Laouchez (1934-2016) est celle d’une exploration identitaire. L’histoire d’un artiste pionnier, qui au travers des œuvres vibrantes et expressives, traite l’origine de l’homme noir des Caraïbes.
Au cœur de cette exposition réside le concept de la transmission. La démarche artistique de Louis Laouchez embrasse cette thématique de manière à la fois subtile et puissante. Ses œuvres agissent comme des ponts entre les cultures et les générations, reliant les passés et les présents dans une danse effrénée. Elles portent en elles à la fois l’écho du cri étouffé des Africains jadis arrachés de leur terre natale pendant la traite négrière, ainsi que le cri actuel des Antillais en quête de leurs racines.
Né en Martinique, il a puisé son inspiration initiale dans les paysages et les cultures de son île natale, puis a élargi son horizon artistique lors de ses études dans le sud de la France, où il a enrichi sa technicité. Son passage en Afrique, lui a permis de tisser des liens profonds avec les communautés locales, enrichissant sa démarche artistique de nouvelles perspectives et de récits partagés. Son retour en Martinique a marqué une fusion remarquable de ces expériences, créant un langage artistique qui transcende les frontières géographiques et culturelles. À travers ses œuvres aux multiples médiums, des formes se mêlent et se détachent, donnant vie à la matière et à l’espace. Présentées pour la première fois en Roumanie, les œuvres de Louis Laouchez ouvrent une porte vers un dialogue interculturel. En découvrant le parcours artistique de l’artiste, les visiteurs sont invités à se laisser emporter par les résonances universelles de l’art et de la transmission.
Exposition réalisée par l’Institut français de Roumanie à Cluj-Napoca en collaboration avec le Musée d’Art Cluj-Napoca, avec le soutien de la DAC Martinique.
Partenaires : Foundever, Golden Cargo, La Malterie, Alliance des Etudiants d’Outre-mer, Domeniile Franco-Române.