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TIFF 2025

L’Institut français est partenaire du TIFF et soutient la présence de films et de professionnels français lors de la 24e édition du festival, qui se tiendra à Cluj-Napoca du 13 au 22 juin 2025.

Avec 32 productions et coproductions françaises, la France est le pays le mieux représenté dans la sélection du TIFF cette année, ce qui reflète l’intérêt constant du public roumain pour le cinéma français.

Parmi les temps forts de l’édition 2025 figurent :

  • Le thriller corse Le Royaume, réalisé par Julien Colonna, figure en compétition officielle au TIFF. Le film a également été présenté dans la section Un certain regard du Festival de Cannes.
  • Sur la Place Unirii, en projection en plein air: En fanfare, une comédie douce-amère d’Emmanuel Courcol sur la solidarité, la musique et la reconstruction de soi, récompensée par le Prix du public au Festival de Saint-Sébastien ; ainsi que Le Mohican, thriller dramatique de Frédéric Farrucci, qui retrace la lutte d’un berger corse face à la pression des promoteurs immobiliers.
  • Présenté en avant-première au Festival de Sundance, où il a remporté le Prix de la mise en scène, The things you kill d’Alireza Khatami explore les méandres sombres de l’âme humaine à travers une histoire de vengeance.
  • Maria, réalisé par Jessica Palud, est un biopic consacré à l’actrice Maria Schneider et à son rôle emblématique dans Le Dernier Tango à Paris. Le film met à l’honneur l’actrice franco-roumaine Anamaria Vartolomei et Matt Dillon.
  • Dans la section Teen Spirit, La Pampa d’Antoine Chevrollier, nommé pour la Queer Palm à Cannes.
  • Dans la section Tomorrow is Fear, consacrée aux œuvres classiques et visionnaires autant qu’aux nouveautés marquantes, vous pourrez découvrir le film culte Fahrenheit 451 de François Truffaut (1966), ainsi que le documentaire Les Sacrifiés de l’IA de Henri Poulain, qui révèle les coulisses obscures de l’intelligence artificielle.
  • Dans la section What’s up Doc, Le retour du projectionniste d’Orkhan Aghazade.
  • Dans la section Film Food, La réparation de Régis Wargnier, un récit mystérieux mêlant gastronomie et liens familiaux, sera accompagné d’un dîner préparé par le chef Alex Petricean.
  • Pour clôturer le TIFF sur la place Unirii, ne manquez pas Sirât, une coproduction hispano-française récompensée par le Prix du jury au Festival de Cannes cette année.

Cette année encore, de nombreux réalisateurs, des producteurs et des distributeurs de films, des journalistes, des critiques de cinéma français de joindront à l’événement. De même, l’ambassadeur de France en Roumanie, M. Nicolas Warnery, nous fera l’honneur de sa présence au festival.


Le jury des jeunes francophones Institut français – TV5 Monde

Sous la coordination de l’Institut français, six jeunes sélectionnés à l’issue d’un appel à candidatures visionneront cette année six films en langue française afin de désigner le lauréat du Prix TV5 Monde et de l’Institut français. Le prix consiste en l’acquisition des droits de diffusion du film dans les cinémas roumains.
La mentor du jury des jeunes francophones est Corina Șuteu, consultante culturelle et ancienne ministre de la Culture. Les membres du jury sont : Radu-Mihai Aldea – Bucarest, Anaïs Dragu – Timișoara, Katia Hiver – Bucarest, Maria-Andrada Marina – Constanța, Daria Răduțiu et Ioan Adrian Șteopoaie – Cluj. Les six films en compétition sont : Maria, En fanfare, Le Royaume, La Pampa, Le Mohican, ainsi que le film belge Bolero (r. Anne Fontaine), qui bénéficie d’une projection spéciale à l’occasion du 150e anniversaire de la naissance du compositeur Maurice Ravel.

Radu-Mihai Aldea
Étudiant en deuxième année de Mathématiques-Informatique à l’Université Grenoble Alpes, je suis passionné par l’informatique et je souhaite construire une carrière dans ce domaine. En parallèle, je nourris un vif intérêt pour le cinéma et l’art en général, que je considère comme essentiels à la compréhension du monde et à l’expression des sensibilités humaines.
  Anaïs-Zara Dragu
Ma mère m’a nommée comme ça en hommage à Anaïs Nin), j’ai 19 ans et je suis passionnée par les langues. J’étudie le génie de l’environnement ainsi que les sciences du cinéma et du théâtre à Timișoara et à Berlin. J’ai été bénévole au TIFF deux fois et je participe au festival Ceau, Cinema! de Timișoara depuis que j’ai 12 ans. Ces expériences m’ont permis de nourrir et d’approfondir mon intérêt pour le cinéma, et d’élargir mes goûts cinématographiques. J’aime aussi prendre des photos, danser, et parfois faire un peu de théâtre.
 
Katia Hiver
Je suis une cinéaste et curatrice roumaine, diplômée en cinéma de l’Université de Warwick. J’organise des projections et réalise des courts-métrages expérimentaux qui interrogent la mémoire, l’identité et les liens entre intime et collectif.
De Un homme et une femme à La Jetée, de Xavier Dolan à Leos Carax, en passant par les frères Dardenne, ma curiosité pour le cinéma francophone est inépuisable. Je suis le TIFF depuis de nombreuses années, y trouvant un repère cinématographique essentiel, tant pour ses voix émergentes que pour ses rétrospectives consacrées aux grands noms du cinéma. Je partage mon temps entre festivals, plateaux de tournage et salles de projection, convaincue que le cinéma permet de traverser les frontières, aussi bien culturelles qu’émotionnelles. Mon plaisir coupable : revoir sans cesse les mêmes films, pour m’y perdre à nouveau et en dénicher chaque détail caché.
  Maria Marina
J’ai 21 ans et je viens de terminer une licence en cinéma et arts du spectacle à l’Université Paris 8 Vincennes–Saint-Denis. J’ai commencé à faire des films à 16 ans avec mes amis, et j’ai ensuite réalisé plusieurs courts métrages dans le cadre de mes études, en français et en roumain. Au cours de mon parcours, j’ai eu l’opportunité d’interviewer des cinéastes comme Audrey Diwan et Gustave Kervern, et de rédiger des critiques de films dans un cadre scolaire, notamment lors d’un séjour au Festival de Cannes. Passionnée de cinéma, je suis ravie de participer à ce festival pour échanger autour des films, affiner mon regard critique et découvrir de nouvelles œuvres francophones.
 
Daria Răduțiu
Jj’ai 26 ans. J’ai étudié la médecine à Cluj-Napoca, avec quelques stages en France qui m’ont définitivement liée à l’expression et à la culture francophones. Je regarde des films parce que le monde se révèle parfois trop décevant. Ou simplement insuffisant. Et je les juge de manière subjective – selon leur capacité à transmettre quelque chose d’authentique et à atteindre la profondeur de nos âmes. En tant qu’interne en psychiatrie, je vois le monde du cinéma, de la photographie, de l’art en général, non pas comme l’opposé de la science, mais comme de très bons outils, ou des miroirs, pour ainsi dire.
  Ioan Șteopoaie
Cinéphile, flâneur, voleur de musique, et auto-saboteur avec un bon sens de l’humour, je cherche à transposer mes émotions au cinéma. Je suis un ancien ingénieur qui a étudié à l’Université technique de Cluj-Napoca et à l’UMinho au Portugal, qui a quitté son emploi pour essayer de trouver le sens de la vie. Je m’intéresse principalement aux films qui explorent l’angoisse existentielle, la relation au divin, la tourmente intérieure, l’amour et la sexualité, la moralité mais pas seulement. J’ai une certaine expérience en tant que juré puisque j’ai fait partie des Giornate degli autori au Festival du Film de Venise, il y a quelques années, et j’ai été ambassadeur du Prix du Public LUX. Grâce à cette expérience, j’aimerais entrer en contact avec des personnes intéressées par le cinéma et l’art en général, des personnes multiculturelles désireuses de collaborer sur de futurs projets, d’avoir de bonnes conversations et de découvrir de bons films européens que je peux défendre et promouvoir. 

Concert PHOTONS au TIFF

21 juin, 19h, cour du Musée d’Art

Réservez vos billets

    À l’occasion de la Fête de la musique, l’Institut français soutient la venue au TIFF du groupe français Photons, quatre jazzmen passionnés d’improvisation et de clubbing techno.
Nouveau projet du pianiste de formation classique Gauthier Toux, Photons combine textures électroacoustiques, thèmes répétitifs et solos inspirés dans un concert exceptionnel.

Empreintes LGBTQ+ dans l’histoire de Cluj

Dans un climat social souvent hostile à la communauté LGBTQ+ en Roumanie, le projet de l’association Refugiu vise à explorer l’histoire de cette communauté à Cluj-Napoca, à mettre en lumière des personnalités importantes et les traces qu’elles ont laissées, et à créer des ponts de communication et d’empathie entre le grand public et les membres de cette communauté. Les 5 et 6 juin à l’Institut français, vous êtes invités à une série de conférences et de dialogues sur le passé, le présent et l’avenir de la communauté LGBTQ+ en Roumanie, avec des invités qui ont façonné le discours public et l’activisme dans ce domaine. De l’histoire récente et des droits civils à l’éducation, en passant par les mythes, la stigmatisation et le courage de sortir dans la rue.

PROGRAMME

5 juin 2025

16h00 – 16h30
Florin Buhuceanu
– Histoire du mouvement LGBTQ+ en Roumanie
Progrès et obstacles dans les dernières décennies
De la décriminalisation de l’homosexualité jusqu’aux provocations actuelles
(+20 mn Q&A)

17h00 – 17h30
Eugen Rădescu
– Éducation et sensibilisation
L’importance de l’éducation concernant la diversité dans les écoles et communautés
(+20 mn Q&A)

18h00 – 18h30
Vlad Viski
– Politiques publiques et droits LGBTQ+ en Roumanie
Quel est la réponse de l’État roumain
Les réformes nécessaires à une société inclusive
(+20 mn Q&A)

19h00 – 20h00
Discussions libres dans la cour de l’Institut

6 juin 2025

16h00 – 16h30
Irina Filipescu
– Mythes et réalités concernant le HIV/SIDA
Prévention : PrEP, PEP, éducation sexuelle
Discrimination et perspectives d’avenir
(+20 mn Q&A)

17h00 – 17h30
Adela Burzo
(sélection réalisée par Sonia de Cluj Pride) – Cluj Pride: De l’ombre dans la rue – l’évolution d’une communauté
(+20 mn Q&A)

18h00 – 19h00
Discussions libres dans la cour de l’Institut

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Empreintes LGBTQ+ dans l’histoire de Cluj est un projet culturel cofinancé par l’Administration du Fonds culturel national. Le projet ne reflète pas nécessairement la position de l’Administration du Fonds culturel national. L’AFCN n’est pas responsable du contenu du projet ni de la manière dont les résultats du projet peuvent être utilisés. Ces responsabilités incombent entièrement au bénéficiaire du financement.

Festival Très Court

Le Festival international du très courts métrages Très Court revient au cinéma Arta de Cluj-Napoca pour sa 27e édition !

Avec une riche sélection de films de moins de 4 minutes, cette édition des Très Court s’annonce aussi militante que créative, avec des histoires venues du monde entier. Fiction, animation, documentaires, films pour enfants… Il y en a pour tous les goûts !

Les films seront diffusés du 6 au 15 juin dans 50 villes à travers le monde, dont 9 villes en Roumanie : Alba Iulia (6-7 juin), Arad (11-12 juin), Baia Mare (13–15 juin), Bucarest (14 juin), Cluj-Napoca (6-7 juin), Iasi (12-13 juin), Piatra Neamț (10 juin), Siret (12–14 juin), Timișoara (6–8 juin).

Le festival est coordonné en Roumanie par l’Institut français, avec le soutien d’Orange.


Programme du festival à Cluj-Napoca, au cinéma ARTA :

Vendredi 6 juin
19h30 – Très Internationale IBilletterie
21h00 – Très Internationale IIBilletterie
La Très Internationale présente 39 courts métrages, répartis en deux parties d’une heure chacune, qui abordent une variété de sujets d’actualité qui nous concernent tous.

Samedi 7 juin
15h00 – Très FamilialeBilletterie
Un voyage dans un monde fantastique, avec des personnages et des histoires tendres et attachants, qui feront rêver les plus petits !

Non passé

La ville française de Dijon est l’invitée d’honneur des Journées de Cluj. À cette occasion, les étudiants de l’Université d’art et de design de Cluj et ceux de l’École nationale supérieure d’art et de design de Dijon ont travaillé ensemble pour offrir au public une exposition collective, coordonnée par les artistes Răzvan Anton et Liudmila Zinchenko.


Aujourd’hui, la mémoire devient de moins en moins une reproduction mécanique du passé et de plus en plus un acte de création de sa propre histoire. Nous sommes davantage fascinés par les récits personnels – qu’ils soient individuels ou ceux d’inconnus, les histoires de groupes sociaux, de genre, etc. – que par l’histoire universelle enseignée à l’université ou exposée dans les musées. Les expériences personnelles, les fragments de biographies, les archives photographiques – tout cela nous captive, et storytelling devient un genre de plus en plus populaire et favori.  

Dans cette exposition, de jeunes artistes emploient diverses stratégies pour interagir avec la mémoire. Pour Servane Gis, l’inspiration est venue d’une archive photographique tombée par hasard entre ses mains. L’acte artistique lui permet de vivre la vie de l’Autre. Le concept de postmémoire de Jordan Thiebaut s’enracine dans les souvenirs d’enfance et les albums photos familiaux, menant finalement à une déconstruction de la mémoire et à la création d’une histoire alternative. Au centre du travail de Jinya Liang se trouve une réflexion sur son propre code génétique, qu’elle présente de manière originale et métaphorique. Pour Yeva Ovcharova, la quête de soi passe par sa relation avec sa mère, restée en Ukraine. Célia Jeanjean invoque les fantômes de la Seconde Guerre mondiale, posant la question rhétorique : « Plus jamais ça ? » (Hélas, la réponse est déjà évidente). En travaillant la mémoire, l’artiste cesse d’être seulement un sujet pour devenir un acteur, critiquant les mécanismes de l’amnésie sociale.  

Dans son projet, Lorena Maxim redonne vie à des objets hérités – des ornements en porcelaine délicate et des broderies fines – qu’elle transfère et reproduit comme des gestes intimes de réminiscence. Vera Belousov plonge dans l’univers des photographies trouvées, des instantanés de vies inconnues qui tracent en silence un territoire familier : la République de Moldavie, au crépuscule de l’époque soviétique. Mădălina Tița porte son regard sur la matérialité de l’image elle-même, questionnant sa nature éphémère en lien avec la mémoire. Pour Denisa Ceascai, la réécriture des messages inscrits au dos des photographies devient un rituel tendre, une manière de traverser la perte. Maria Albu explore le concept de mémoire collective et sa fragilité, sur le fond de notre passé communiste.

À la fin du siècle dernier, Jacques Derrida a introduit le concept de l’hauntologie  – une ontologie spectrale dans laquelle le présent est habité par les spectres du passé : des histoires non résolues et réprimées. Ces « fantômes » nous reviennent sous forme d’images et de traumatismes culturels qui façonnent notre identité. L’art, par son langage visuel et émotionnel, devient souvent un moyen de rencontrer ces spectres.  

Cette exposition aborde la mémoire comme une pratique performative : des actes de souvenir, d’oubli, de reconstruction et d’imagination. Le sujet façonne son identité dans un dialogue constant avec les contextes sociaux, historiques et personnels. L’auto-identification est un processus continu. Nous nous recréons chaque fois que nous nous souvenons. Et chaque fois que nous oublions. 

Liudmila Zinchenko · Răzvan Anton

L’Institut français aux Journées de Cluj

L’Institut français participe cette année encore aux Journées de Cluj, du vendredi au dimanche, avec un stand situé rue Kogălniceanu, dans le cadre du projet Ethnicity. Venez découvrir notre offre de cours et d’examens, ainsi que les nombreuses opportunités d’études en France ! Testez vos connaissances sur la France à travers un quiz et tentez de remporter des prix !

Pour les plus jeunes, des ateliers gratuits de jeux et de contes, animés par notre collègue Luiza, sont proposés au Kids Corner : samedi à partir de 16h et dimanche dès 10h, pour les enfants de 3 à 6 ans.

Ne manquez pas également le concert exceptionnel du pianiste Maxime Zecchini, vendredi à 18h45 sur la scène du Parc Central. Ce virtuose français vous invite à un voyage musical dans le Paris de la Belle Époque, avec un programme dédié au compositeur Erik Satie, à l’occasion du centenaire de sa disparition. Le récital comprendra des œuvres de Satie, mais aussi de Poulenc, Saint-Saëns, Fauré, Tailleferre, Debussy, Ravel, ainsi que des pièces d’Édith Piaf et des airs folkloriques roumains.

Maxime Zecchini, né en 1979, est un pianiste de renommée internationale, salué pour son expressivité et sa virtuosité. Diplômé du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, il a débuté au Carnegie Hall en 2022 et s’est produit dans plus de 60 pays. Il est reconnu pour sa valorisation du répertoire français et ses projets innovants, notamment une anthologie d’œuvres pour piano jouées uniquement de la main gauche.

Dijon, invitée d’honneur des Journées de Cluj

À l’occasion du 60e anniversaire du jumelage entre Dijon et Cluj-Napoca, une délégation importante de la ville de Dijon sera présente aux Journées de Cluj. Elle sera composée de Lydie Pfander-Meny, François Deseille et Denis Hameau, adjoints au Maire de Dijon, de Bertrand Ford, directeur des Relations internationales de Dijon Métropole, accompagné de son équipe, d’Armel Nafti, directrice de l’École supérieure d’art et de design de Dijon, de Tadeusz Silwa, vice-président de l’Université de Bourgogne, et de Fabrice Neiers, professeur à l’Université de Bourgogne.

Côté gastronomie, le chef Simon Galley et son équipe proposeront des spécialités culinaires de Dijon et de la région Bourgogne. Venez les déguster rue Kogălniceanu, à partir du jeudi 22 mai à 16h jusqu’au dimanche soir.

Et si pour vous Dijon ne rime qu’avec moutarde, ne manquez pas la présentation géo-historique de la ville, samedi 24 mai à 11h, au 2e étage de la Tour des Tailleurs. La conférence sera suivie d’un cocktail à base de produits régionaux.

Cette visite officielle donnera également lieu à la signature de deux accords universitaires majeurs :
– le premier entre l’Université Babeș-Bolyai et l’Université de Bourgogne Europe ;
– le second entre l’Université d’art et design de Cluj et l’Ecole nationale supérieure d’art et design de Dijon.

Enfin, les étudiants des deux écoles d’art présenteront une exposition commune à la Maison Tranzit, sous la direction des artistes Răzvan Anton et Liudmila Zinchenko. Le vernissage aura lieu vendredi à 17h30 et l’exposition restera ouverte jusqu’au 28 mai

Paris à la Belle Époque

Récital de piano par Maxime Zecchini : Hommage à Erik Satie et ses amis

En cette année-anniversaire (1925-2025) commémorant le centenaire de la disparition du grand compositeur français Erik Satie (1866-1925), l’Institut français a invité le pianiste Maxime Zecchini pour un voyage musical autour de l’œuvre géniale de ce musicien hors norme et de ses amis artistes.
Ainsi, les très célèbres GymnopédiesGnossiennesValsesPréludes d’Erik Satie, répondront aux Préludes de Debussy, aux Improvisations de Poulenc, au Concerto pour la main gauche de Ravel ou encore à la Romance de Tailleferre.
C’est donc une immersion totale dans la musique française et dans le « Paris Culturel » du début du siècle que le spectateur sera invité à voyager au travers des œuvres les plus célèbres de cette « Belle Époque ».

Cet événement est organisé par l’Institut français de Roumanie en partenariat avec la Ville de Cluj-Napoca, dans le cadre des Journées de Cluj 2025.

Maxime Zecchini (1979) a a fait ses débuts au Carnegie Hall de New York en mai 2022. Il s’est produit dans de nombreux festivals et a joué notamment à la Seine Musicale, Salle Gaveau, au Théâtre du Châtelet, à l’Opéra de Pékin, à l’Opéra de Shanghai, au Conservatoire Tchaïkovsky de Moscou, à la Philharmonie de Kiev, avec l’Orchestre National Symphonique de Malaisie, l’Orchestre Pasdeloup, l’Orchestre Philharmonique de Capetown, le Johannesburg Philharmonic Orchestra, l’Orchestre Symphonique de Cuenca, l’Orchestre Philharmonique de Nijni-Novgorod… On a pu ainsi l’écouter dans environ 60 pays : tournées en Italie, Allemagne, Royaume-Uni, Chine, Corée du Sud, Japon, Afrique du Sud, Australie, Amérique Centrale…
Son enregistrement en 10 volumes et DVD d’une anthologie des oeuvres pour la main gauche – piano solo, concertos pour piano et orchestre, musique de chambre – constitue une première mondiale dans l’édition discographique ( label AdVitam Records / PIAS ).
Ce projet a été très largement salué par la presse ( FFFF de Télérama, 4 clés de Diapason, 4 étoiles de Classica, Le Monde, Le Figaro…) et a fait l’objet de nombreuses émissions sur France 4, TV5 Monde, France Info TV, France Musique, Radio Classique, France Inter, France Culture…
Formé au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon dans la classe de Géry Moutier et Danièle Renault-Fasquelle, le Diplôme National d’Études Supérieures Musicales – DNESM – mention très bien à l’unanimité et félicitations du jury lui est décerné. Il est reçu par la suite au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris en Cycle de Perfectionnement dans la classe de Jean-François Heisser. Il a également bénéficié des conseils réguliers de Laurent Cabasso et Olivier Cazal.
Premier pianiste français à être diplômé de la prestigieuse Académie « Incontri col Maestro » d’Imola en Italie, il est vainqueur du concours international d’Arcachon, du concours international du Forum de Normandie, Lauréat de la fondation Cziffra, lauréat du Concours Ragusa-Ibla en Sicile.
Il a obtenu le Premier Prix à l’unanimité du concours international de Varenna-Lac de Côme en Italie. Maxime Zecchini est également Lauréat-boursier de la Vocation-Fondation Marcel Bleustein-Blanchet, de la Fondation Meyer et du Mécénat Musical Société Générale. Il a été labellisé par la Mission Ministérielle du Centenaire et soutenu par la Fondation Bru Zane de Venise.
Musicien éclectique, Maxime Zecchini a donné des récitals avec la chanteuse Julia Migenes et des concerts lecture avec l’actrice Anouk Aimée ou le comédien Francis Huster. Compositeur, il est l’auteur de nombreuses transcriptions et ses pièces originales sont publiées aux Editions Durand-Salabert-Universal Music.
www.maximezecchini.fr

La Maison des lutins

La 7e édition de la Maison des lutins approche à grands pas et promet d’être mémorable !
Pour ceux qui n’ont pas encore découvert la magie de ce lieu, c’est le moment idéal pour y assister et rencontrer les animateurs et artistes qui créeront des moments inoubliables les 9 et 10 mai 2025.
Les inscriptions sont ouvertes pour des ateliers pleins d’imagination, de créativité et d’authenticité, le tout agrémenté d’une bonne dose de curiosité !
Nous créons des histoires à n’en plus finir et des activités à ne pas manquer. Chaque atelier est conçu pour stimuler la curiosité et favoriser l’apprentissage par le jeu, transformant quelques heures en une expérience pleine de plaisir et de découvertes.

Cette année, la France célèbre l’Année de la mer. Nous vous invitons à explorer, apprendre et profiter de la beauté et des mystères de l’eau, le tout dans une atmosphère pleine de couleurs bleues. Les livres seront au centre de notre attention, nous explorerons et célébrerons l’eau à travers des histoires fascinantes, pleines de mystère et d’excitation.


Programme détaillé

Vendredi 9 mai, 11h – Atelier d’expression corporelle pour mamans et enfants (2-4 ans) avec l’artiste Élise Couteau, pour encourager l’imagination et les sens des tout-petits dès leur plus jeune âge. À travers des jeux et des exercices de coordination et de motricité, les petits, accompagnés de leurs mamans, auront l’occasion de participer à un atelier sensoriel, de jouer avec les mouvements du corps, de découvrir la danse et le rythme.

Le samedi 10 mai, de 10h à 14h, nos portes sont ouvertes à tous ceux qui veulent découvrir de nouvelles choses et se laisser surprendre !
Pour les enfants de 3 à 6 ans, nous avons préparé des histoires charmantes et aventureuses dans lesquelles des personnages bien-aimés prennent vie et les invitent à des aventures et à de nombreuses surprises !
La musique joyeuse les invitera à danser, à bouger et à s’amuser, et il y aura des jeux amusants et interactifs. Ils découvriront de nouveaux mondes, relèveront des défis amusants et développeront leurs compétences de manière ludique et passionnante.
Les compétences et l’imagination des enfants âgés de 7 à 12 ans seront mises à l’épreuve d’une manière amusante et créative. Des activités spécialement conçues pour stimuler leur curiosité et les encourager à explorer de nouveaux horizons les attendent.
Préparez-vous à explorer l’énigmatique monde sous-marin, à transformer un objet apparemment banal en tête d’affiche d’un film, à jouer à des jeux passionnants et, surtout, à célébrer le printemps dans des vagues de bleu avec passion, habileté et jeu.
Toutes les activités proposées donneront aux enfants l’occasion de montrer leur ingéniosité et de développer leurs compétences dans un environnement vivant et enthousiaste.

Samedi 10 mai, 17h – la salle du studio de l’Académie nationale de musique Gheorghe Dima devient la porte d’entrée d’un univers fantastique. Nous vous invitons à découvrir le spectacle unique Romance – Un voyage magique dans le monde des livres, créé par la compagnie parisienne Le Bocal à Baleines. Romance vous emmène au pays des histoires, là où les livres prennent vie. Une voix enchanteresse vous invite à vous perdre dans un monde imaginaire où les pages se transforment en réalité et où les projections animées se rencontrent dans un jeu fascinant de trompe-l’œil, créant des illusions d’optique spectaculaires.
Les images projetées vous guideront dans un voyage initiatique au cœur de la bibliothèque, où livres, lettres et personnages sont en perpétuel mouvement. Ce spectacle est une ode à la littérature et au pouvoir magique des livres, une invitation à redécouvrir le plaisir de la lecture à travers la danse et les arts visuels.
Ce spectacle s’adresse à un public de tous âges.


Comment participer

Inscription, renseignements : à la médiathèque de l’Institut français de Cluj-Napoca
ou par courriel : mediatheque.cluj@institutfrancais.ro.
L’inscription à l’atelier du vendredi 9 mai se fait séparément.
Date limite d’inscription : 7 mai inclus.
Tarif : 30 lei (enfant + un parent).
Pour les ateliers et le spectacle du samedi 10 mai
Date limite d’inscription : 5 mai inclus. Le nombre de places est limité pour chaque catégorie d’âge.
Tarif : 90 lei/participant (4 ateliers + spectacle dans la salle Studio – Académie nationale de musique Gheorghe Dima).
Les frais de participation peuvent être réglés par virement bancaire sur le compte RO39 BRDE 130 SV 077 SV 077 3206 1300, en précisant « Căsuța piticilor » et le nom du participant (de l’enfant) ou directement à l’Institut français de Cluj-Napoca (carte bancaire ou espèces).
Les places dans le théâtre étant limitées, les enfants âgés de 3 à 6 ans devront être accompagnés d’un parent.
Les parents d’enfants âgés de 7 à 12 ans pourront assister au spectacle, dans la limite des places disponibles, en achetant un billet au prix de 30 lei.
Les billets pour le spectacle peuvent également être achetés séparément, dans la limite des places disponibles, une fois l’inscription finalisée.

Afin de garantir le bon déroulement de l’événement, nous avons établi un ensemble de règles visant à assurer la sécurité et la bonne humeur de tous les participants :
• Ne soyez pas en retard et arrivez au moins 15 minutes avant le début des activités (9h45 pour les ateliers et 16h45 pour le spectacle).
• Les enfants ne peuvent entrer dans la salle que s’ils sont accompagnés d’un adulte (parent ou tuteur). Les enfants restent sous la surveillance des parents pendant les pauses. Le programme des pauses sera communiqué aux parents avant l’événement.
• Les enfants sont répartis par tranches d’âge (3–6 ans et 7–12 ans) et sont accompagnés tout au long des ateliers par l’équipe de l’Institut Français et des volontaires.
• La pause entre les ateliers sera délicieuse, les enfants recevront des collations (croissants, biscuits, fruits, eau et jus). Les produits proposés pour la pause peuvent contenir des allergènes (gluten, lactose, fruits à coque, cacao).
• L’organisateur se réserve le droit d’utiliser des photos et des vidéos des participants aux ateliers et aux spectacles à des fins promotionnelles. En prenant part à l’événement, les participants cèdent tous les droits sur les photographies et les enregistrements réalisés pendant l’événement.
• Les frais de participation ne peuvent être remboursés qu’en cas d’annulation de l’événement par l’organisateur.
Si vous n’êtes plus en mesure de participer, vous pouvez céder votre inscription à une autre personne, mais uniquement pour le groupe d’âge pour lequel vous vous êtes inscrit.
• En participant à la Maison des lutins, les participants déclarent avoir pris connaissance du présent règlement et s’engagent à le respecter dans son intégralité.


Organisateur :
Institut français de Roumanie à Cluj-Napoca

Sponsors et partenaires : Groupama, Auchan, À la Tarte, Lecom, Farmec, Yves Rocher, Académie nationale de musique Gheorghe Dima, Clujul copiilor

Appel à candidatures – Jury Jeune Francophone du TIFF 2025

Le Transilvania International Film Festival (TIFF), TV 5 Monde et l’Institut français de Roumanie (IFRO) lancent un appel à candidatures pour constituer son 10e Jury Jeune Francophone. Vous êtes passionné(e) de cinéma et souhaitez vivre une expérience immersive dans l’un des festivals les plus prestigieux d’Europe de l’Est ? Rejoignez-nous à Cluj-Napoca du 15 au 18 juin 2025 pour sélectionner le film lauréat du Prix du Jury Jeune Francophone !

Qui peut postuler ?

Nous recherchons six jeunes francophones, âgés de 18 à 28 ans, résidant en Roumanie, Bulgarie ou Moldavie. Les candidat(e)s doivent être étudiant(e)s en études de cinéma (critique cinématographique, journalisme cinéma, production cinéma) ou passionnés de cinéma et disposer d’un niveau de français minimum B2.

Comment postuler ?

Envoyez votre candidature en français avant le 10 mai 2025 à l’adresse culture@institutfrancais.ro avec les éléments suivants :

  1. Informations personnelles : Nom, prénom, âge, ville de résidence.
  2. Votre film francophone préféré et pourquoi.
  3. Votre film préféré et pourquoi.
  4. Votre pire film préféré et pourquoi.
  5. Une critique en français (3000 signes espaces compris) d’un film de votre choix.

Un jury de représentants de l’Institut français de Roumanie sélectionnera les heureux.ses lauréat.es.

Ce que nous offrons

Les six jeunes sélectionné(e)s bénéficieront de :

  • Une bourse de transport couvrant un voyage en train A/R vers Cluj-Napoca.
  • Un hébergement pour 4 nuits en cité universitaire et chambre partagée du 15 au 18 juin inclus.
  • Un Pass Festival donnant accès à toutes les projections et événements annexes.
  • Un programme d’accompagnement professionnel organisé par le TIFF.

Attention : La participation au jury ne prévoit pas de per diem pour couvrir les frais de repas.

Vivez une expérience unique, plongez au cœur du TIFF et faites entendre votre voix dans la sélection du Prix du Jury Jeune Francophone !

En partenariat avec

Ma thèse en 180 secondes

L’Institut français de Roumanie et l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), en partenariat avec l’Université de Sciences Agronomiques et de Médecine Vétérinaire de Bucarest, ont le plaisir de lancer l’appel à candidatures pour l’édition 2025 du concours international de vulgarisation scientifique « Ma Thèse en 180 secondes » (MT180).

Ce concours offre aux doctorants et jeunes chercheurs (ayant validé leur thèse dans les 12 derniers mois précédant octobre 2025) l’opportunité unique de présenter leur sujet de recherche de manière claire, concise et captivante, en trois minutes chrono, devant un jury d’experts et un large public.

Les principales dates à retenir :
Ouverture des candidatures : 26 mars 2025
Clôture de l’appel : 04 mai 2025
Finale nationale : 26 mai 2025 à l’Université de Sciences Agronomiques et Médecine Vétérinaire de Bucarest
Finale internationale : octobre 2025 à Bucarest

La prochaine étape :
La ou le lauréat sera récompensé.e par le prix du jury et elle/il pourra représenter la Roumanie à la finale internationale, qui se déroulera pour la première fois à Bucarest !

Pourquoi participer ?
• Mettre en valeur vos travaux de recherche auprès d’un large public
• Développer vos compétences en communication scientifique
• Rejoindre un réseau international de jeunes chercheurs francophones

Les participants doivent être
• Des doctorants inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur ou de recherche, dans un programme de doctorat recherche avec la rédaction d’une thèse (PhD.). La recherche doit être suffisamment avancée pour pouvoir être présentée de manière claire et structurée devant un jury.
• Ou des jeunes docteurs ayant soutenu leur thèse dans les 12 derniers mois précédant la finale internationale (octobre 2025).
• Capables de présenter leur recherche en français.

Comment candidater ?
Les inscriptions sont désormais ouvertes. Pour en savoir plus sur les conditions et le processus de candidature, nous vous invitons à consulter l’appel à candidature sur le site internet de l’Institut français de Roumanie. L’ambassade de France encourage tous les domaines de recherche à participer.

Protection et magie dans l’imaginaire populaire roumain

La Cave | 13 mars – 17 avril 2025 | Vernissage : 13 mars, 18h
Horaires d’ouverture : lundi–vendredi, 10h00–17h00

Basée sur des recherches ethnologiques et anthropologiques sur les fonctions protectrices des objets domestiques paysans et leur valeur magique, l’exposition vise à attirer l’attention du public sur les pratiques magiques du monde de l’imaginaire populaire roumain mises en œuvre dans l’art contemporain.
Elle rassemble une série de gravures et de dessins à la plume représentant un bestiaire (inspiré de l’imaginaire populaire roumain, mais aussi de l’imaginaire médiéval occidental – avec des sorcières, des morts-vivants, des diables) qui est apprivoisé par un processus magique grâce à la présence d’objets de la maison paysanne. Le visiteur est ainsi protégé par l’installation de fourches, de fuseaux et de chanvre dans son voisinage immédiat. Dans l’une des œuvres, les sorcières et les bêtes elles-mêmes portent des fourches à la main, signe de leur origine et de leur spécificité. Au-delà de son rôle protecteur, la fourche est un motif récurrent dans mon travail qui, comme les éléments du costume populaire, parle de l’identité de mes personnages. Il y a aussi deux plantes utilisées dans la magie populaire, notamment par les jeunes filles pour retrouver leur bien-aimé : le caille-lait et le basilic.
Outre les objets et les plantes protectrices, l’exposition comprend également deux articles ménagers traditionnels nécessaires au voyageur : le chapeau et le sac. La série d’œuvres centrées sur les capes s’intitule Traces. Ce sont à la fois des traces du voyageur qui avance et des traces laissées par la mémoire du lieu, des traces du passé. Il s’agit donc d’un voyage à la fois en avant et en arrière, d’un pont entre notre ancienne identité, son présent et ce que l’avenir nous réserve. Le projet comprend également des photographies analogiques du monde villageois, prises au cours de l’hiver 2010 dans les environs de Gârde (Bistra, département d’Alba), le lieu de naissance de ma grand-mère.
Ce projet s’inscrit dans la continuité de mes recherches (matérialisées au fil des ans par des dizaines de dessins et de gravures) sur le patrimoine culturel et immatériel de la Roumanie, que je cherche à préserver par le biais d’une démarche artistique et imaginaire.
Mon exposition est également un hommage à l’artiste Mariana Gheorghiu. Lors de son exposition de 2006 au musée d’art de Cluj (qui m’a profondément marquée), j’ai découvert pour la première fois un dialogue visuel entre des objets de la vie domestique traditionnelle et des œuvres qui trouvent leur inspiration dans la campagne. C’est ce même dialogue que je cherche à initier dans ce projet.
Le commissaire de l’exposition est Liviu Bulea, artiste et conservateur reconnu pour ses pratiques artistiques et ses recherches dans le domaine de l’installation.

  

Rada Niță, née en 1989 à Cluj-Napoca, 
est une artiste dont les œuvres explorent la richesse du folklore transylvanien et des pratiques magiques. Forte d’une solide formation universitaire et d’une liste impressionnante d’expositions, Rada s’est imposée comme une figure importante de la scène artistique contemporaine, utilisant la gravure et le dessin pour donner vie au monde miraculeux de la mythologie roumaine. En explorant les traditions et les histoires anciennes, elle invite les spectateurs à un voyage visuel dans les paysages magiques de Transylvanie, où les légendes et la réalité se mélangent harmonieusement. Ce mélange de tradition et d’innovation lui a valu une reconnaissance internationale, renforçant son statut d’artiste de premier plan dans la réinterprétation de l’héritage culturel à travers l’art contemporain.

Ses œuvres combinent de manière unique des éléments historiques et fantastiques, inspirés par la culture et le folklore roumains. Ses gravures et dessins transportent le spectateur dans un monde qui combine des éléments médiévaux et ruraux, intégrant un imaginaire fabuleux destiné à récupérer et à capitaliser les croyances et pratiques magiques de la Roumanie et de l’Europe centrale et orientale. Ses représentations d’une Transylvanie fantasmagorique, peuplée de personnages inspirés de la mythologie, invitent le public à découvrir des mondes féeriques. Cette combinaison d’histoire, de folklore et d’imagination crée une histoire visuelle qui attire et captive les amateurs d’art et de culture.
La capacité de Rada à imprégner son art d’une signification culturelle et d’une profondeur historique la distingue en tant qu’artiste dévouée à la fois à son art et à la préservation du patrimoine roumain. Chaque œuvre devient un hommage visuel aux traditions, créant un pont entre le monde moderne et les valeurs anciennes qui continuent à façonner l’identité culturelle. Grâce à sa vision créative, la mythologie et le folklore roumains sont mis en avant, captivant le public par leur pertinence et leur charme intemporels.
Ses œuvres mettent en lumière le folklore authentique et la perception des êtres surnaturels dans l’imaginaire populaire, en s’inspirant des écrits d’éminents ethnologues roumains et en intégrant ces perspectives dans ses créations. Cette approche ajoute non seulement une profondeur historique et culturelle à son art, mais offre également une exploration visuellement captivante de la Roumanie et de la Transylvanie, amplifiant le charme légendaire de la région.
L’art de Rada Niță devient ainsi un pont entre le passé et le présent, incarnant de manière captivante les mythes et les histoires transmis de génération en génération. À travers ses créations, elle réussit à transformer le patrimoine culturel en une expérience visuelle contemporaine, renforçant l’importance de l’art dans la préservation et la promotion de l’identité culturelle roumaine.
Liviu Bulea

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