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Lifelike: Invoking Ghosts

Ioana Țurcan et Pablo Ramírez

Commissaire de l’exposition : Xenia Tinca

28 juin – 11 juillet | La Cave | Institut français
Vernissage: 28 juin, 18h

Horaires d’ouverture : lundi–vendredi, 10h–17h

Le projet Lifelike : Invoking Ghosts de Ioana Țurcan et Pablo Ramírez utilise des médias tels que la vidéo, la photographie et l’objet, créant des installations spécifiques au site pour interroger conceptuellement et fournir un récit visuel complexe et lyrique sur les pratiques et les comportements humains qui trahissent une attitude volontaire et peut-être arrogante de supériorité de l’homme sur l’environnement naturel. La chasse, la taxidermie et même la taxonomie sont problématisées en tant que symptômes d’une telle attitude et considérées sous l’angle de l’agressivité humaine par rapport au reste de la biosphère, agressivité que de tels comportements impliquent inévitablement, mais qu’ils voilent souvent.
Les œuvres vidéo présentent une atmosphère commémorative, aux accents solennels, qui n’exclut pas une élégance visuelle particulière, suggérant comme approprié pour l’animal le rôle de cohabitant des zones devenues anthropiques, plutôt que celui d’un obstacle à éliminer dans le processus d’expansion spatiale de l’homme. Quant aux travaux photographiques, ils réunissent les mêmes contenus conceptuels, certaines photographies revendiquant une esthétique visuelle impassible (« deadpan »), tandis que d’autres utilisent les accessoires visuels et l’éclairage d’une manière dramatique, délicatement infléchie par le baroque.

 
Ioana Țurcan travaille en tant qu’artiste interdisciplinaire et parfois comme productrice culturelle, ayant une formation formelle dans les domaines du film pour le cinéma et la télévision (BA), de la réalisation de documentaires (MA) et de la production de films ou vidéos (MFA), cette dernière ayant été accomplie grâce à une bourse Fulbright et un post-MA en Images critiques : Dignité et représentation. Son moyen métrage documentaire The Other Life of Charon (2015) a été diffusé à l’international et a été nominé pour le Prix du meilleur court métrage aux prix Gopo en Roumanie. En 2021, elle a terminé son premier court métrage de fiction, Empiric, sur la situation d’un jeune ouvrier du textile pendant la période communiste en Roumanie, film présenté dans plus de 20 festivals de cinéma.
Ioana a également travaillé avec des formats expérimentaux et des médias performatifs, créant des expositions pour des galeries et des espaces publics sur différents sujets liés à l’écosystème tels que l’identité basée sur le paysage, les constellations familiales et le processus d’adaptation à une perte ambiguë.
Ces dernières années, elle a participé à l’élaboration des initiatives locales visant à favoriser l’accès à l’éducation visuelle/artistique et à la production culturelle, en animant des ateliers sur la photographie analogique, l’écriture créative, les sports de contact et la réalisation de films.
Depuis 2021, elle fait partie du duo intitulé Uncertain Space, qui traite de sujets tels que les soins, la perte ambiguë, les rituels et la dépendance physique. Leur première initiative, Solitar, a été créée en collaboration avec la communauté locale des soignants. En 2022, dans le cadre d’un collectif d’artistes transnational, elle a développé des activations spécifiques au site présentées à la Documenta 15 (Allemagne), au Festival Fotograf (République tchèque) et au Centrul de Proiecte (Roumanie).
  Pablo Ramírez González
Né à Guadalajara, au Mexique, en 1990, Pablo a obtenu une licence en beaux-arts puis une maîtrise en production artistique à l’université de Morelos, au Mexique, avant de poursuivre des études doctorales à l’Académie d’arts et de design de Wroclaw, en Pologne. Il a présenté six expositions individuelles et participé à 16 expositions collectives au Mexique, en Pologne et en Espagne.
Depuis plus de sept ans, Pablo concentre sa pratique artistique sur l’exploration des formes de collectivité, d’espace public, de pédagogie et de communauté. Depuis 2015, il a cofondé le collectif Los Salvajes avec son ami, l’artiste Guruseva Khalsa. Il participe au programme de volontariat pédagogique de la Fondation Jumex d’art contemporain. Ces deux dernières années, il a développé le projet Social Alchemy autour de l’idée de construire des espaces temporaires pour la connaissances communautaires.

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Maison des lutins

27 mai 2023 (10h-14h et 17h-18h)
Institut français de Cluj-Napoca, 22, rue I.I.C. Brătianu
Teatrul Puck, 23, rue I.I.C. Brătianu

Placez une étoile dans votre calendrier, l’événement le plus attendu par les enfants arrive et nous sommes sûrs que  vous l’attendez aussi avec impatience !

La cinquième édition de la Maison des Lutins propose des ateliers et des surprises qui méritent d’être partagés en  famille !

Nous garantissons à vos enfants des moments de divertissement et d’apprentissage en comptant sur leur bonne humeur et leur curiosité. En concoctant des jeux uniques et des ateliers, nous nous assurerons qu’ils aient la possibilité d’apprendre et d’expérimenter de nouvelles choses intéressantes.

Nous souhaitons rapprocher les enfants de la France et c’est pourquoi nous proposons des activités à travers lesquelles ils pourront découvrir la langue et la culture française.

Le samedi 27 mai, nous vous attendons à l’Institut français pour des ateliers entre 10h00 et 14h00 et nous achevons la journée au Théâtre Puck avec le magicien français Magic Mouss. Il s’agit d’un spectacle captivant dans lequel vous allez découvrir que la magie et l’illusion nous fascinent tous, petits et grands.

Ateliers à l’Institut français (10:00-14:00)

Les enfants de 3 à 12 ans pourront profiter de jeux et d’activités fascinants qui vont solliciter leur savoir-faire, leur  attention et leur créativité, le tout saupoudré de joie !

3-6 ans

Miracle à la ferme
Personnages animés en 3D
Jeux d’enfance : sauter, sauter, sauter
Le jardin dans la paume de ma main
En bonne santé dès le plus jeune âge

7-12 ans

Jeux à la française
C’est une histoire ou un dessin animé ?
1, 2, 3 – DADA
Capitaine assiette

La pause entre les ateliers sera délicieusement magique !

Les enfants apprécieront sûrement les goûters offerts (Cora et Danone), ils découvriront quelques tours de  magie avec Magic Mouss et s’amuseront avec la mascotte Dino Danonino.

Les parents sont attendus au tirage au sort avec des surprises offertes par Yves Rocher.

Spectacle de magie au Théâtre Puck avec le magicien français Magic Mouss (17:00-18:00)

Le spectacle  commencera à 17h00, l’accès en salle se fera dans l’ordre d’arrivée des participants.

Les places dans la salle sont limitées, les enfants âgés de 3 à 6 ans seront accompagnés par un seul parent. Les parents des enfants de 7 à 12 ans pourront participer au spectacle, dans la limite des places disponibles. Prix billet : 25 lei/participant.

Comme toujours, la Maison des lutins devient magique grâce à nos partenaires : Emerson, Groupama, Cora, Théâtre Puck , Danone, Sanatos de mic, Lecom, Delaco, Yves Rocher.

RÈGLEMENT DE LA MAISON DES LUTINS

Pour nous assurer du bon fonctionnement de l’événement nous proposons des règles créées spécialement pour la sécurité et la bonne humeur de tous les participants.

Elles sont énumérées ci-dessous, à l’attention des parents.

  • L’accès à l’événement est basé sur le paiement d’une taxe de participation, 70 lei/participant, qui peut être acquittée par virement bancaire sur le compte RO39 BRDE 130 SV 077 3206 1300, en précisant la Maison des lutins et le nom du participant ou directement à l’Institut français de Cluj-Napoca (carte bancaire ou espèces) jusqu’au 24 mai 2023. Le tarif réduit de 60 lei / participant s’applique à l’inscription du deuxième enfant de la  même famille.
  • Les inscriptions à l’événement et leur confirmation s’effectuent directement à l’Institut français de Cluj-Napoca ou par mail à l’adresse : mediatheque.cluj@institutfrancais.ro.
  • La taxe de participation ne peut pas être remboursée, mais peut être transmise à un autre parent ayant un enfant du même âge.
  • Après avoir acquitté les frais de participation, vous recevrez un billet de tombola que nous vous prions de bien vouloir conserver.
  • Nous vous prions de ne pas arriver en retard et de vous présenter au moins 15 minutes avant le début des activités  (9h45 pour les ateliers et 16h45 pour le spectacle).
  • Les enfants seront accompagnés au lieu de l’événement par un adulte (parent ou tuteur) et surveillés pendant les  pauses. Les horaires des pauses seront transmises aux parents avant l’événement.
  • Les enfants sont répartis par groupes d’âge (3-6 ans et 7-12 ans) et seront accompagnés tout au long des ateliers par l’équipe de l’Institut français et des bénévoles.
  • Les produits proposés comme goûter pendant les pauses et pendant certains ateliers contiennent     des allergènes (gluten, lactose, noix).
  • L’organisateur se réserve le droit d’utiliser les photos et les vidéos avec les participants aux ateliers et au spectacle à  des fins promotionnelles. Les participants cèdent – par leur présence à l’événement – tous les droits sur les photos et  les enregistrements pris pendant l’événement.
  • La valeur des frais de participation ne peut être remboursée qu’en cas d’annulation de l’événement par l’organisateur.
  • En participant à l’événement de la Maison des Lutins, les personnes inscrites déclarent avoir pris connaissance du  présent règlement et s’engagent à le respecter intégralement.

Organisateur: Institut français de Roumanie à Cluj-Napoca

Portrait Ligeti, projection de films documentaires

Ligeti Festival Transylvania

Cinéma Arta | samedi 27 mai | à partir de 16h30

Réservez vos billets ici

L’Institut français s’associe au Festival Ligeti Transylvania pour présenter à Cluj-Napoca en première deux films documentaires de référence dédiés à la vie et à la création du compositeur Gyorgy Ligeti ! Les deux films sont produits par Abacaris Films, France : György Ligeti Portrait et Trois Études pour Piano, le dernier étant réalisé avec la participation du pianiste français Pierre-Laurent Aimard. Les documentaires seront présentés au public clujois par la musicologue Louise Duchesneau, ancienne assistante de Ligeti et par Arnaud de Mezamat, producteur des deux films. Cet événement va mettre de la lumière sur ces aspects peu connus de la création et la biographie du compositeur.

Louise Duchesneau a étudié le piano et la musicologie à Ottawa et Montréal, Canada, et à l’Université de Hambourg, Allemagne, où elle a aussi enseigné pendant de nombreuses années. De 1983 à 2005, elle était l’assistante de György Ligeti. En 2006-7, elle faisait partie de l’équipe de Kent Nagano à l’Orchestre symphonique de Montréal. Depuis son retour en Allemagne en 2008, elle travaille comme auteure et traductrice indépendante. Avec Wolfgang Marx, elle a co-édité György Ligeti : Of Foreign Lands and Strange Sounds (Woodbridge : Boydell & Brewer, 2011).

Après des études de lettres et de droit, Arnaud de Mezamat a exercé plusieurs années des responsabilités dans le domaine du spectacle vivant (théâtre puis musique auprès de Pierre Boulez), tout en gardant une pratique artistique personnelle (photo, peinture). Depuis près de trente ans, il développe un travail d’auteur/réalisateur et a signé une vingtaine de films documentaires dont les thématiques se concentrent vers les arts (musique, arts plastiques, littérature), les questions sociales, la parole (psychanalyse, témoignage). Il est producteur et a également fondé en 2007 la plateforme www.film-documentaire.fr qu’il dirige. Il a ponctuellement une activité d’enseignement dans le domaine du cinéma documentaire.

Sub vitrum

Exposition de bioart réalisée par les étudiants de l’UAD et de l’USAMV Cluj-Napoca
3–26 mai, La Cave, Institut français de Cluj-Napoca
Vernissage : mercredi 3 mai, 18h
Horaires d’ouverture : lundi–vendredi, 10h–17h
Ouverture spéciale lors de la Nuit des Musées le samedi 13 mai : 18h–24h

Commissaires d’exposition :  Corina Cătană, Marius Georgescu, Alexandra Mureșan, Paula Oros,

Étudiants exposants : Bianca Peter, Oana Barna, Elena Arcire, Iris Enghiș, Diana Trifan, Daria Rusu, Bianca Stoica, Tincu Ionuţ-Adrian, Ciobanu Cristian, Imbuzan Cerasela, Buz Alexandra Mara, Marosan David, Rusu Alexandru,

BioArt, c’est l’art qui utilise des tissus vivants, des organismes vivants et les processus de vie. Tout en utilisant des techniques scientifiques de laboratoire, telles que le génie génétique, la culture de tissus végétaux et le clonage, les œuvres d’art sont produites en laboratoire, puis exposées au public dans des galeries ou des ateliers d’artistes.

L’exposition propose un dialogue entre la science et l’art, dans le but d’identifier le rôle résultant de la fusion des deux domaines et de promouvoir les relations créatives transdisciplinaires. La création des œuvres de bio-art et la pratique des sciences de la vie par des artistes visuels associés à des chercheurs génèrent des investigations éthiques, sociales et esthétiques.

Rencontre avec Olivier Guez

Lancement du livre Secolul dictatorilor
(éditions Humanitas)

Né à Strasbourg, Olivier Guez a étudie à Sciences-Po Strasbourg (1992-1996) puis à la London School of Economics (1996-1997) et au Collège d’Europe de Bruges (1997-1998). Après ses études il travaille comme journaliste indépendant pour plusieurs grands médias internationaux, dont le New York Times, Le Monde, le Frankfurter Allgemeine Zeitung, Le Figaro Magazine, L’Express, Le Point…
Il a travaillé à Bruxelles pour Libération et effectué des reportages en Amérique latine, en Europe et au Moyen-Orient.

Entre 2000 et 2005, il fut reporter au service Économie Internationale de la Tribune. Il réalise des enquêtes et reportages sur l’Europe centrale, l’Amérique latine, le Moyen-Orient, l’Union européenne, la géopolitique du pétrole.

C’est de cette époque que date son premier ouvrage, écrit en collaboration avec Frédéric Encel, La Grande Alliance (2003). On lui doit notamment L’Impossible Retour. Une histoire des juifs en Allemagne depuis 1945 (2007), mais aussi un premier roman intitulé Les Révolutions de Jacques Koskas (2014), ainsi qu’un très stimulant Éloge de l’esquive (2014). Il a remporté en 2016 le prix allemand du meilleur scénario pour le film Fritz Bauer, un héros allemand, réalisé par Lars Kraume en 2015.

Olivier Guez est finaliste du prix Landerneau des lecteurs et a reçu le prix Renaudot 2017 pour son roman biographique La Disparition de Josef Mengele, paru en roumain à la maison d’édition Meteor Press.


Si la dictature est aussi ancienne que l’histoire, le phénomène prend un tournant majeur au sortir de la Première Guerre mondiale avec l’avènement des totalitarismes soviétique et fasciste, avant que la crise de 1929 ne favorise le triomphe du nazisme. Quatre générations durant, sur tous les continents, des régimes hantés par l’idéologie vont faire régner un ordre de fer, présidant aux guerres et exterminations d’un siècle barbare qui a retourné le progrès contre l’humanité.
Cette forme absolue de l’absolutisme est orchestrée par des chefs impitoyables et cruels, tous jouant par essence un rôle prépondérant au sein d’un régime qu’ils marquent au fer rouge de leur empreinte. Leurs profils et leurs caractères sont différents, souvent opposés, mais ils communient dans une même soif de pouvoir fondée sur la banalisation de la terreur, une même défiance envers leurs semblables et le mépris le plus profond de la vie humaine et, plus largement, de toute forme de liberté.
Pour la première fois est ici brossé le portrait des plus édifiants d’entre eux, qu’ils soient célèbres, méconnus ou oubliés ; vingt-deux portraits d’envergure où l’exhaustivité de l’enquête se conjugue avec l’art narratif des meilleurs journalistes et historiens actuels réunis à dessein par Olivier Guez qui signe une préface magistrale.

Une copie mécanique: La chambre bleue

Sabina Suru

Commissaire de l’exposition : Xenia Tinca

30 mars – 13 avril 2023
La Cave, Institut français de Cluj-Napoca
Vernissage : 30 mars, 18h
Horaires d’ouverture : lundi–vendredi, 10h–17h 

Le projet artistique Une copie mécanique : La chambre bleue est le résultat des efforts de l’artiste lors d’une résidence d’une semaine dans 2/3 galeria à Bucarest, dont l’espace a été transformé en chambre noire pour la durée de la résidence. Sabina Suru s’inspire d’un texte de référence de Walter Benjamin, L’Œuvre d’art à l’ère de sa reproductibilité technique, et aborde la photographie comme un outil évocateur et en même temps réifiant pour concrétiser des perspectives intuitives de compréhension de la réalité. Les œuvres du projet examinent également les modes d’instrumentation optique ayant un impact sur la dimension esthétique de l’image photographique et introduisent une vision cinématique, notamment à travers l’approche sérielle..  

Revenant sur les écrits de Benjamin, au-delà de sa vision qui circonscrit l’image technique et la modification même du statut ontologique de l’image induite par la possibilité de sa reproduction mécanique et massive, Sabina Suru s’attarde de manière réflexive sur la compréhension du registre de la temporalité qui peut se développer à partir des idées de l’auteur allemand. Le temps, la temporisation, la durée sont des contenus référentiels essentiels dans son art, qui est aussi une tentative de rendre possible un dialogue problématique entre analogique et numérique. Ainsi, ses approches créatives tentent de remettre en question les idées préconçues qui semblent souvent guider notre rapport à la photographie en tant qu’instrument d’enregistrement de la réalité, mais aussi au film en tant que mécanisme de transfert de la perception et de la conscience dans un nouvel espace-temps narratif.

Sabina Suru

Sabina Suru est une artiste multimédia, co-fondatrice des ONG culturelles Marginal, Qolony et Allkimik, respectivement VAGon – Espace In(ter)discipliné, un espace artist-run dans le cadre des Ateliers Malmaison. Sa pratique se construit autour de la photographie et l’holographie argentiques, alternatives et expérimentales, respectivement de la vidéo et l’installation, tout en intégrant des éléments et concepts scientifiques (chimie, physique, optique). Son travail aborde des problematiques liées à la mutation identitaire instrumentée par la technologie, l’objectivation et la mémoire exographique. Elle travaille en équipes transdisciplinaires aux côtés de artists, chorégraphes et performeurs, recercheurs ou programmateurs. Ses projets les plus récents impliquent l’holographie et la danse contemporaine, intelligence artificielle et installations vidéo génératives, et des approches post-digitales de la photographie et de la vidéo.

Partenaires : Distral, Domeniile Franco-Române, Ile de France

Débat sur la liberté de la presse et la communication politique

avec Gnimdéwa Atakpama

Lundi, 27 mars | 17h-18h30 | médiathèque de l’Institut français de Cluj-Napoca

Débat modéré par Bianca-Livia Bartoș, chargé de cours à la Faculté des Lettres

Originaire du Togo, Gnimdéwa Atakpama est journaliste, expert en médias et en communication, rédacteur et écrivain. Dans le cadre du débat du 27 mars, il abordera des thèmes comme la liberté d’expression, les pressions politiques et les médias, l’autocensure, l’émancipation africaine et l’amitié entre les peuples du monde.

Partenaires : Faculté des Lettres, Faculté d’études européennes, Centre de réussite universitaire de l’UBB, Centre d’études africaines de l’UBB.

Festival du film français

La 27e édition du Festival du film français en Roumanie se déroule à Cluj-Napoca du 17 au 19 mars, aux cinémas Victoria et Arta.

Programme complet et billetterie

En choisissant le thème de cette année, « Cinéma, mon amour », le festival affirme une fois de plus son soutien aux cinémas roumains, qui connaissent une situation difficile depuis de nombreuses années.

Le baiser sur l’affiche est une référence à Jean Eustache, l’un des plus grands cinéastes français. À Cluj-Napoca, vous pourrez voir son film Mes petites amoureuses (1974) dans une version restaurée.

Pour marquer le 30e anniversaire de l’adhésion de la Roumanie à l’Organisation internationale de la Francophonie, le festival inclut pour la première fois dans son programme la section Pépites francophones, une sélection de films présentés dans les plus grands festivals internationaux. Deux films de cette section seront projetés au cinéma Arta de Cluj, à savoir La ligne d’Ursula Meier, une production franco-suisse sélectionnée pour Berlinale 2022, qui raconte l’histoire d’une famille dysfonctionnelle, et le film dérangeant Dalva de la réalisatrice belge Emmanuelle Nicot, prix FIPRESCI de la Semaine de la critique à Cannes 2022.

La section Panorama, section phare du festival, met en avant 10 films qui ont eu un succès particulier auprès du public et de la critique française en 2023. Parmi eux, la comédie policière L’innocent de Louis Garrel, qui ouvre officiellement le festival à Cluj-Napoca le vendredi 17 mars à 19h30 après avoir été projeté hors compétition à Cannes 2022, et Saint Omer d’Alice Diop, lauréat du « Lion d’argent » à Venise 2022, un film très apprécié de la critique cinématographique internationale.

Comme chaque année, la compétition Jeunes Talents – Longs métrages met en avant les premiers films de jeunes réalisateurs. Ils sont en lice pour le prix du public – une bourse de 1000 euros de l’Institut français de Roumanie. Parmi les longs métrages présentés, citons Mourir à Ibiza d’Anton Balekdjian, Mattéo Eustachon et Léo Couture, un film subtil et émouvant sur l’amitié, et Astrakan de David Depesseville. Ce dernier a fait partie de la compétition du Festival du film de Locarno 2022 et est une exploration naturaliste et onirique de l’enfance.

3 films dédiés au jeune public sont inscrits au programme du festival à Cluj-Napoca, et les classes d’école sont invitées le vendredi 17 mars à 12h au cinéma Victoria à la projection de La petite bande de Pierre Salvadori, suivie d’une discussion avec Daniel Iftene, maître de conférences à la Faculté de théâtre et de cinéma de l’UBB. L’entrée à ce film est gratuite pour les élèves et les enseignants accompagnant des groupes d’élèves, sur inscription par l’enseignant via ce formulaire.

Le programme complet sera bientôt disponible.

Le Festival du film français est organisé par l’Institut français de Roumanie du 15 au 26 mars à Bucarest et dans 12 autres villes du pays : Cluj-Napoca, Timișoara, Iași, Arad, Brașov, Brăila, Constanța, Craiova, Sfântu Gheorghe, Sibiu, Suceava et Târgu Mureș.

Présenté par Orange
Partenaire : Groupama
Partenaires à Cluj-Napoca : Pfeiffer Vacuum, cinéma Victoria, cinéma Arta, Domeniile Franco-Române
Partenaires institutionnels : Ambassade de la Confédération helvétique en Roumanie, Ambassade du Canada en România, Ambassade de la République d’Arménie en Roumanie, Forum culturel autrichien de Bucarest, Ars Electronica
Parteneri média : TV5 Monde, Phoenix Media, RFI România, Europa FM, Radio România Cultural, Radio România Internațional, IQads, Smark, Agerpres, RADOR, Observator Cultural, Ziarul Metropolis, Zile și Nopți, Cinemap, Acoperișul de sticlă, Film Menu, Munteanu Recomandă

Violons francophones

Tournée en Roumanie : Cluj-Napoca, Bucarest, Brașov, Ploiești, Suceava

28 mars | 19h | Maison Tranzit
Entrée libre, places limitées. Réservez votre place ici!

Une langue latine comme trait d’union, des intellectuels et artistes en permanentes interactions, une histoire croisée, c’est ainsi que la France et la Roumanie sont unies par un destin commun en constante évolution. Les violonistes Elie Hackel et Laurentiu Stoian, liés depuis une dizaine d’années par une amitié quasi fraternelle nourrissent une passion commune pour cette double identité qu’ils chérissent tant. Convaincus que la musique porte en elle des valeurs humanistes, c’est dans le cadre d’une Europe solidaire et ouverte que ces deux musiciens souhaitent s’inscrire. Le programme de ce concert en est l’incarnation.

Dialogue entre les époques et les styles, l’art des duos pour violons puise sa vocalité dans les lignes raffinées des maîtres baroques français à l’image de Jean Marie Leclair. La tradition allemande s’en est saisi avec Louis Spohr, en enrichissant encore d’avantage les moyens expressifs dans sa pièce Duo Concertante. Véritable triomphe de virtuosité et de couleurs, le 1er mouvement de la Sonate pour deux violons d’Ysaye repoussent les limites de la formation en synthétisant l’art de Paganini avec l’impressionnisme français du 19eme siècle. Ethnomusicologue de génie ayant voyager dans les villages de Roumanie et Hongrie pour y collecter ses folklores, c’est en compositeur avant-gardiste de génie que Bartok scelle la rencontre entre musique savante et populaire dans ses 44 duos.

Programme
Jean-Marie Leclair – Sonate op. 3 no. 5
Louis Spohr – Duo Concertante
– entracte –
Eugène Ysaÿe – Sonate pour deux violons seuls op. posthume – 1er mouvement
Béla Bartók – 44 duos pour deux violons Sz. 98 – extraits

Elie Hackel

Musicien passionné et éclectique, Elie Hackel commence ses études musicales en Alsace à l’âge de 6 ans. En 2017, il est admis au Conservatoire National Supérieur de musique de Paris dans la classe de Jean Marc Phillips et travaille aujourd’hui au côté de Svetlin Roussev et Pierre Colombet.
Tout au long de son parcours, Elie a participé à de nombreuses académies et masterclass en Europe où il a pu bénéficier des conseils d’artistes de renommée internationale comme Renaud Capuçon, Pavel Vernikov et Svetlana Makarova, Miguel da Silva, le Quatuor Modigliani, Guillaume Chilemme, Pierre Fouchenneret, Boris Garlitzky et Mihaela Martin.
Elie Hackel fait partie de la promotion Tchaïkovsky de l’Académie Musicale Phillipe Jarrousky 2021-2022 où il a pu se produire en soliste sous la direction de Mathieu Herzog et a été lauréat de la Fondation Société Générale « C’est vous l’avenir » puis de la Fondation Safran pour la musique au cours de l’année 2022-2023. Il est également lauréat de l’Académie de l’Orchestre de Chambre de Paris et de l’Orchestre Philharmonique de Radio-France et s’implique régulièrement dans l’Orchestre National d’Ile-de-France. Il a été sélectionné pour participer à la Seiji Ozawa International Academy en Suisse et a été invité à l’Académie du Festival Ravel de St-Jean de Luz.
Elie Hackel joue un magnifique Gand Frères de 1859 gracieusement prêté par Marie-Suzanne Weick-Voelckel dans le cadre de la Fondation Talents et Violoncelles.
Profondément curieux et rigoureux dans sa démarche, Elie Hackel se passionne depuis l’enfance pour les musiques traditionnelles d’Europe de l’Est et a eu l’opportunité de jouer avec plusieurs maîtres de la musique folklorique en Hongrie, Roumanie et Moldavie.

Laurențiu Stoian

Né en France, le violoniste Laurentiu Stoian est issu d’une famille de musiciens roumains. Après avoir obtenu son prix au Conservatoire se Strasbourg, il se rend à Bâle pour poursuivre ses études dans la classe d’Adelina Oprean. Laurentiu Stoian a eu l’honneur de se perfectionner auprès de musiciens de renommée internationale tels que Leonidas Kavakos, Steven Isserlis, Péter Nagy, Miguel Da Silva, Stefan Mendl, Chiara Banchini, Alexis Galpérine, Jean-Marc Phillips et encore d’autres. Ses activités de concert l’ont conduit en France, en Allemagne, en Suisse, en Norvège, en Finlande, en Roumanie et dans des festivals tel que le « Kuhmo Chamber Music festival » ou encore le « Trondheim Chamber Music festival ». Membre fondateur du Trio Basilea il se consacre également au parcours de soliste et remporte plusieurs prix au niveau international, comme le 1er prix et un prix spécial pour la meilleure interprétation d’une œuvre de George Enescu au concours international « Modest Iftinchi » à Bucarest en Roumanie ou encore le 3ème prix au concours international « Arthur Grumiaux » en Belgique.
Laurențiu joue un violon du luthier français Auguste Sébastien Philippe Bernardel (père) datant de 1849.

Débat : La traduction littéraire aujourd’hui

5 avril | 16h | médiathèque de l’Institut français de Cluj-Napoca et en ligne

Selon les experts du domaine, 80% du marché du livre roumain repose sur les traductions.

Afin d’encourager les étudiants à explorer ce domaine passionnant, nous vous invitons au débat organisé dans le cadre du concours national de traduction Mot à Monde.

La discussion portera sur l’approche d’un texte littéraire dans la perspective de sa traduction en roumain et fournira des exemples de bonnes pratiques basées sur les recommandations de lecture envoyées aux universités participant au concours.

Intervenants :
Rodica Baconsky, traductrice et présidente du jury national Mot à Monde
Alina Pelea, traductrice, chargée de cours à la Faculté des Lettres et membre du jury national Mot à Monde
Andrei Lazar, traducteur, chargé de cours à la Faculté des Lettres et responsable local Mot à Monde à Cluj
Alexandra Ionel, traductrice, éditrice à la maison d’édition Casa Cărții de Știință et membre du jury national Mot à Monde
Dora Mănăstire, responsable de la coopération universitaire à l’Institut français de Cluj-Napoca, coordinatrice du concours Mot à Monde

Le débat aura lieu en roumain. La participation est GRATUITE, l’inscription se fait en remplissant ce formulaire.
Date limite d’inscription : 2.04.2023, à minuit.
Le débat se déroule dans un format hybride : avec une présence physique à la médiathèque de l’Institut français (22, rue I.I.C. Brătianu) et en ligne, sur la plateforme ZOOM, le 5.04.2023, à partir de 16h.
Les personnes qui participeront au débat sur la plateforme Zoom recevront le lien de connexion avant l’événement.